1. La prof


    Datte: 19/07/2021, Catégories: fh, fplusag, extracon, inconnu, profélève, Oral pénétratio, portrait, amourdura, h+prof, voiture,

    ... nouveau maquillage, retour vers le futur. En trois semaines j’étais à nouveau sur pied pour en découdre. Marc ne me répondait plus ; j’étais habituée. Mes amies, que j’avais négligées, je les ai toutes revues pour déjeuner ou dîner, me montrant sous mon meilleur jour. Elles m’ont toutes trouvée radieuse, à moins que ce ne soit que de la politesse. En tout cas je me sentais bien, je me sentais belle. Quel pied ! J’ai relancé encore plusieurs fois Marc, qui a fini par me répondre de façon évasive qu’il allait bien, qu’il avait passé un bon été, que lui aussi préparait la rentrée. Mais pas d’invitation, pas de demande pour qu’on se voie. Alors j’ai évoqué la possibilité d’un divorce. Il n’a pas franchement dit oui, ni non. Ma copine Emma, une vieille amie, m’a proposé de sortir un jeudi soir dans une boîte branchée. Elle l’avait fait plusieurs fois par le passé, et j’avais toujours refusé. Ce n’était, pensais-je, pas un endroit pour moi. Là, je n’ai pas hésité. Après tout, pourquoi pas ? Après un plateau de fruits de mer dans une bonne brasserie de la rive gauche, nous nous sommes donc rendues dans ce haut lieu de la danse et de la fête. Emma était divorcée depuis près de 3 ans et venait souvent. Elle y était un peu comme chez elle. À notre arrivée, il n’y avait pas grand-monde. La musique jouait assez fort devant une salle presque vide, les lumières tournoyaient, quelques couples dansaient sans avoir l’air de vraiment s’amuser. D’abord déçue, j’ai été rassurée par Emma qui ...
    ... savait que les gens arrivaient bien plus tard, et que l’ambiance allait se réchauffer. J’ai pris mon mal en patience et nous nous sommes installées au bar. Mojito, mojito, et re-mojito, sirotés tranquillement en regardant la salle se remplir et chauffer tout doucement. Quelques lourdingues sont venus s’incruster pour faire les beaux mais on savait les éconduire poliment. Quelques danseurs s’étaient mis à chauffer sérieusement l’ambiance, mais j’étais un peu perdue au milieu de tous ces jeunes qui venaient en grossir les rangs. L’âge moyen semblait plus proche de celui de mes élèves que du mien. Emma m’a répété plusieurs fois que des gens plus âgés allaient arriver ; je la croyais, mais il était presque 2 heures du matin et nous faisions sans doute figure d’antiquités au milieu de toute cette jeunesse. La chaleur, l’ambiance et les mojitos aidant, nous nous sommes tout de même risquées à aller danser un peu, maladroitement, au milieu de cette marmaille de plus en plus déchaînée. Et une fois partie dans le mouvement, j’ai un peu oublié mon âge. Finalement, ce n’était pas si terrible de tortiller du popotin, de sourire bêtement, de lever les bras sous les incantations du DJ, de tournoyer, de sauter, de transpirer à l’unisson. Les mains baladeuses inopportunes du début me perturbaient de moins en mois. Enfin, les gestes pas trop appuyés, un peu furtifs, délicats, ne me gênaient plus. En revanche, j’ai tout de même fait face pour calmer ceux qui me prenaient carrément les fesses, mais ...
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