Une pipe fatale
Datte: 19/07/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... pourriez me transporter, je vais à La Rochelle? Je voyage en stop. On m’a déposée ici. Je ne m’y sens pas à l’aise. Les routiers se dirigent à l’opposé, vers Poitiers, je ne peux pas compter sur eux. Je n’ai pas l’habitude de me charger d’étrangers. Ma femme est jalouse; que pensera-t-elle si elle apprend que j’ai pris une passagère jeune, attrayante, court vêtue ? Mais puis-je abandonner cette jolie fille à ces brutes ? D’ailleurs, à mon âge, ce serait me faire des illusions de croire que je puisse plaire à une fille qui a 20 ans de moins que moi. Mon couple ne sera pas en danger si je rends service. Et puis elle demande si gentiment mon aide. Enfin je serai moins seul pour terminer mon voyage. Alice m’entretiendra, le temps passera plus vite grâce à une conversation. Elle a attrapé son sac et une veste et nous voilà en route. Elle insiste pour savoir ce qui m’amène loin de chez moi, si je suis célibataire ou en couple, etc. - Ta femme doit s’ennuyer en semaine. C’est dur d’être séparé aussi souvent. - C’est un inconvénient du métier. Mais les retrouvailles n’en sont que meilleures. - Quand même, tu peux vivre plusieurs jours sans faire l’amour ? T’es pas … enfin tu es hétéro ? Oui ? Je te plains sincèrement Je lorgne parfois rapidement sur les jambes dénudées à ma droite. Hélas, ce n’est pas pour moi. Alice est délicatement parfumée, sa voix est enjôleuse, je comprends l’intérêt que lui portaient les hommes dans l’auberge. - Tu sais, tu es un chic type. Comment te ...
... remercier. La nuit va tomber d’ici peu. Je n’aurais pas aimé rester dans ce bistrot. Ah ! Oui, merci. Une main légère se pose sur mon genou. Je sens la petite bête qui monte, qui monte. Nous croisons des voitures, la route n’est pas trop large,.Je tiens mon volant à deux mains. La main atteint ma ceinture, défait le bouton, fait glisser le zip vers le bas. - Que fais-tu ? - Je veux te remercier. Tu n’as pas touché ta femme depuis quatre jours, ce n’est pas juste. T’es trop gentil, tu mérites qu’on t’aime. - C’est une question d’habitude. - Laisse-moi faire. Je suis une passante, on ne se verra peut-être plus jamais. Pour te remercier je veux te donner des signes d’affection, un petit plaisir. - Oh ! Je ne réclame rien. - Oui, je le tiens, j’ai déniché le malheureux petit oiseau dans ton caleçon. Sa peau est toute douce. C’est mignon ! - Allons, Alice. Sois raisonnable. Ne te crois pas obligée de me payer en caresses un service offert de bon cœur et gratuitement. - Hi! Hi! Tes paroles ne correspondent pas aux réactions dans ton zizi dans ma main. Je le sens grossir et s’allonger, il aime la chaleur de mes doigts , c’est indéniable. Pourquoi le priver d’innocents attouchements ? Allez, crie que tu détestes mon petit va et vient. Crie ou je continue. J’ai comme un crapaud dans la gorge, je n’émets aucun son. Je ne peux pas crier. Crier : pourquoi ? Personne ne m’entendra, personne ne volera à mon secours. De plus ce n’est pas si désagréable. Je ne peux pas lâcher mon volant. Le sang ...