1. Enfer ou Purgatoire ?


    Datte: 26/07/2021, Catégories: f, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation nopéné, confession,

    ... Beledni a un de ces morceaux. Je n’en reviens pas. Me voilà à la caisse. Mon cœur bat à tout rompre. Je fais un grand sourire à la caissière. Comme par hasard, le gérant est derrière elle. Putain, il m’a vue, il le sait, je suis baisée. Tremblotante, je pose mes courses sur le tapis. Il doit se souvenir de moi et de mon entretien d’embauche. Lui aussi m’avait bien maté les nichons, il y avait même mis la main. Un excès de fierté mal placée, je l’avais giflé et j’étais sortie. Quelle conne ! Je suis sûre qu’il m’aurait embauchée. Il me dévore du regard… Connard ! Petite bite ! Si tu savais ce que tu me dégoûtes ! Si tu savais que le joli décolleté que tu mates est paré d’un soutien-gorge volé. Son regard insistant, ces petits yeux malsains, tout ça fait dérailler le fil de mes pensées. J’ai l’impression qu’il lit en moi comme un livre ouvert. Je le salue malgré tout. On ne sait jamais, il pourrait me rappeler. Finalement, je passe la caisse sans encombre. Je n’en reviens pas. Avec mes deux sacs, je reprends le bus. Je ne suis pas la seule, on est une dizaine comme ça à avoir eu le droit à la grande et belle sortie du « Super Marché », le Disneyland des loosers quoi. Je me suis assise au milieu, les places du fond sont prises par des jeunes cons et j’ai gentiment viré une mémé qui voulait s’installer à côté de moi. Je n’ai pas envie de parler et elle, en trente secondes, ne faisait déjà que ça. En plus, son eau de Cologne me donnait mal à la tête. Du vent, la vieille ! Je ...
    ... fouille dans mon sac, mon portable, mon salut : pas de message ! Comme tous les jours. Pas de message d’un bel inconnu, toujours pas de réponses à mes courriels d’embauches, rien ! Un grand jour de chance, je disais ! Je n’ai pas eu droit à une main au cul aujourd’hui, c’est plutôt un progrès pour ma féminité. Il y a eu des jours pires. De retour chez moi. Panne d’ascenseur ! Quatrième étage par l’escalier. Il paraît que c’est bon pour le fessier et comme mon cul est mon deuxième meilleur argument, je le cajole. Monter, forcer, transpirer. Avec cette chaleur, je suis en nage. J’ouvre la porte et hop, à la douche ! Mes clefs, putain ! où ai-je mis mes clefs ? Sur le palier, il y a un boucan d’enfer. Les voisins ont encore laissé leur musique militaire à fond les ballons et bien sûr, comme il fait chaud, ils ont aussi laissé leur porte d’entrée ouverte. Super ! Vraiment super ! Je tiens mes deux sacs comme je peux et fouille mes poches, mon sac, encore mes poches. Pas de clefs ! Je peste et derrière moi, j’entends des grognements d’effort. Je me retourne et je vois dans l’ouverture un banc de musculation. Beledni est allongé dessus et soulève des altères. Il force comme un bœuf. Il soulève une barre avec des ronds en fonte qui ont l’air de peser une tonne. Je suis essoufflée de mon effort et je peine pour lui. Il est torse nu et ne porte qu’une paire de baskets et un short moulant façon cycliste. Je suis figée sur place. Je le trouve dangereux, viril, bestial. Il est pourtant moche, ...
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