1. Anonymix


    Datte: 31/07/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail cérébral, BDSM / Fétichisme intermast, Oral nopéné, jeu,

    ... pure, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une plainte, d’un sanglot. Elle pleure. — C’est rien, ça me fait toujours ça… T’inquiète, ce n’est pas toi, me dit-elle. Un brin étonné, je suis à genoux, la joue collée contre son ventre. Merde, je n’avais jamais entendu cela, des gueulardes oui, des muettes oui, même des p’tits chiens essoufflés, mais des pleurs, jamais. Nous restons enlacés comme ça un petit moment, moi lui caressant tendrement les fesses, elle les cheveux. Je mets ma main dans ma poche de veste, récupère son string, et lui enfile. Elle ne dit rien. Idem pour le soutien-gorge, je lui retire son chemisier, passe son soutif et le ragrafe. Je l’aide à remettre son chemisier, reboutonne un à un les gardiens du temple. — Tu as peur que j’aie froid ? demande-t-elle.— Tu ne crois pas que je vais te laisser partir comme ça après ce que tu viens de me faire ? rajoute-t-elle en plaquant sa main contre mon pantalon. Elle me caresse. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n’ai pas envie qu’elle s’occupe de moi. Je viens d’avoir ma dose de plaisir en lui procurant cet orgasme que je considère commun (pas commun genre banal, commun genre ensemble). J’arrête sa caresse en lui prenant la main. — Il faut bien que je vérifie si tu as un boxer ? dit-elle. Elle ouvre ma braguette et glisse sa main. Elle est brûlante (sa main). Gaëlle inspecte minutieusement l’objet découvert. Sa main est délicate, elle la sort de son étui. Je l’arrête à nouveau. — Pourquoi ? Je veux te donner ce que ...
    ... tu m’as donné, supplie-t-elle. Je ne l’écoute pas, et remets mon oiseau en cage. Elle insiste. — Ok, alors juste un petit souvenir, un avant-goût de ce que pourrait être la prochaine fois. Ok ? Laisse-moi faire, précise Gaëlle. Je suis vaincu. J’ai peur de gâcher le moment que nous venons de partager. Et puis, elle vient de dire qu’il y aurait une prochaine fois. Donc une liaison, qui veut dire que c’est sérieux, qui veut dire qu’elle a peut-être des sentiments, qui veut dire que j’ai ma chance. En attendant, pour l’instant, c’est Anonymix et non moi qui a ses faveurs. — Tu vas regretter… chuchote Gaëlle. Une sensation terrible arrive de mon bas-ventre. Une enveloppe chaude et humide vient de me recouvrir entièrement, sa bouche effectue un long va-et-vient pendant que sa langue me masse chaque zone à sa disposition. Elle relâche sa prise, l’embrasse tendrement. — Voilà, tu ne m’oublieras pas, fit-elle. Oh non, je ne vais pas l’oublier. Encore quelques coups de langue et je me voyais exploser dans sa bouche. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais excité. Heureusement, elle s’est arrêtée. Je me rhabille, toujours en silence. M’a-t-elle reconnu ? Je l’embrasse, nos corps se séparent, elle se dirige vers la porte, l’ouvre et sort sans un mot. Je suis seul. J’attends un moment puis sors à mon tour. Je prends l’ascenseur, monte au cinquième, puis redescends par les escaliers. Au passage, je m’arrête au bureau, et tape un courrier : Je dépose mon enveloppe marquée d’un ...