1. Léa et Camille (1)


    Datte: 01/08/2021, Catégories: Lesbienne

    ... pas trop vite surtout si on traverse la ville, à cause des feux rouges, on pourrait se perdre. Les jambes un peu en coton Léa s’engage sur la nationale qui la ramène chez elle. Derrière, les phares qui s’accrochent à sa voiture ne sont pas faits pour la rassurer. Elle pense qu’elle vient de faire une énorme connerie, mais comment se défiler ? Camille roule à la même vitesse et puis ce serait idiot de songer un seul instant à la semer. On ne voit ça que dans les films. Elle a maintenant une trouille du diable et cette peur qui lui noue les tripes provoque curieusement une excitation délicieuse au fond de son ventre. Elle sent que sa chatte est aussi maintenant très humide. Comme c’est compliqué un cerveau de femme. Les deux automobiles sont pratiquement arrivées. La porte électrique du garage se lève avant que Léa soit engagée sur le chemin. Les voitures y entrent l’une après l’autre, à la queue leu leu. Ses jambes sont de plus en plus tremblotantes. Il lui faut un temps infini pour parvenir à trouver le moyen d’enfoncer la clé dans la serrure. Quand elle y parvient, sa conquête est déjà sur ses talons. C’est ensemble qu’elles pénètrent dans la maison. La lumière met en valeur les formes de Camille, alors qu’elle s’approche de Léa. En deux pas, elle tient la brune dans ses bras et elle la serre contre sa poitrine. Ses seins sont incroyablement durs. Ceux de Léa sont écrasés par la force des bras de cette femme qu’elle vient de ramener chez elle. Elle a une force inouïe. ...
    ... Camille ne cherche que la bouche de son amie et le baiser qu’elles échangent, devient un instant intense. Malgré sa peur, la propriétaire des lieux se sent fondre dans les abîmes de tendresse que déploie sa compagne. Du reste, les mains de cette dernière caressent déjà son dos, tâtonnant juste un peu, la recherche du fermoir du soutien-gorge qu’elles devinent sous le tissu du corsage. Les doigts agiles ont vite trouvé ce qu’ils recherchent. C’est un jeu d’enfant que de pincer les deux morceaux qui s’assemblent pour retenir l’objet. Bien sûr, ils cèdent immédiatement, à la première sollicitation d’un pouce et d’un index qui connaissent leur affaire. Si les seins se trouvent libères de la pression des balconnets, ils n’en demeurent pas moins invisibles aux yeux de la dragueuse. Le corsage de la belle est boutonné bien haut. Alors, la main agile recommence une approche intéressée. Les boutons, eux non plus ne résistent pas à la pince digitale magique qui les décroche lentement. Léa sent cette protection éphémère qui se désolidarise de son corps. Son trouble est de plus en plus certain, il ne peut échapper à Camille. Pendant que sa patte termine l’ouverture du chemisier de satin, sans trouver de résistance il est vrai, sa bouche gourmande a atteint le lobe d’une oreille finement ourlée. C’est son point faible, les oreilles à Léa. Elle se met à mouiller alors que l’autre léchouille, suçote. De longs frissons parcourent l’échine de la belle qui ne fait pas un geste pour toucher sa ...
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