1. L'Aurore d'une autre vie (19)


    Datte: 01/08/2021, Catégories: Inceste / Tabou

    ... le même train de vie, mais ils sauront. Ce sera toujours moins pire que s’ils apprennent notre relation en nous surprenant au lit. Et puis il y a toujours une petite chance qu’ils tolèrent… — Nos parents sont pas les plus fermés d’esprit dans la famille, mais pas sûr que l’inceste ça passe. — Tant pis. Après l’instant de sanglots, ma cousine avait la détermination que je lui connaissais. Elle allait le faire et je ne pourrais pas l’arrêter, quoi que je tente. Alors, il fallut nous mettre d’accord et l’annoncer en même temps aux parents ; il ne fallait pas que les uns annoncent eux-mêmes la nouvelle aux autres. Aurore me dit que nous échangerions quelques textos pour nous donner le top. Quand elle partit de la maison deux jours plus tard, j’étais très angoissé. En vérifiant mes comptes, nous avions presque quatre mille euros de côté, sans compter les réserves d’Aurore. Cela nous permettrait de nous trouver un petit logement pour quelques mois. J’étais maintenant en dernière année d’école que mes parents avaient déjà payée. Quant à Aurore… j’espérais que les siens n’allaient pas lui couper totalement les vivres. Les vacances allaient toucher à leur fin. Mes parents étaient rentrés depuis plusieurs jours et tandis que je me trouvais dans ma chambre, je reçus un SMS d’Aurore me disant qu’elle était prête. L’angoisse m’envahit d’un seul coup. Elle ne voulait plus traîner, et même si je me reconnaissais trop lâche pour oser la confrontation, il le fallait. Je lui répondis être ...
    ... prêt à mon tour, et quand il y eut l’accusé de réception, je sortis de ma chambre pour voir mes parents qui étaient en train de regarder la télé, la peur au ventre. — Papa, maman… Il faut que je vous dise un truc important. Ils me demandèrent naturellement de quoi il s’agissait, d’abord en baissant le son puis en éteignant la télé. J’étais transi, assis sur une chaise. Ils étaient si sereins, et j’allais jeter un pavé énorme dans la mare, ce qui me terrifiait encore plus. Était-ce ça, le sentiment du coming-out ? — Voilà… Je suis… avec quelqu’un. — Ah ! C’est bien ! fit ma mère. Ça fait longtemps ? — Plusieurs mois. Un an en fait, à peu près. — Un garçon ou une fille ? demanda mon père. — Une fille. — D’accord. Bah c’est très bien. Tu comptes nous la présenter ? Tu sais qu’il n’y a aucun problème si elle est noire, jaune… — Non, je sais. En fait… on se connaît depuis longtemps, mais… on s’est rendu compte il y a quelques mois que… on s’aimait vraiment. On est très heureux. — C’est parfait ! Et comment elle s’appelle ? J’aurais tout fait pour pouvoir disparaître, ne plus exister, me téléporter dans un monde parallèle sans famille ou sans tabou du sexe. — Le problème, c’est que vous la connaissez… — Ah ? Qui est-ce ? — Normalement on… on devrait pas. On devrait pas s’aimer. — Comment ça ? Pourquoi ? — C’est… Ça me faisait mourir de torture. Comment le leur annoncer ? J’allais être trop brutal, il fallait encore leur faire comprendre notre situation. — Vous savez, on s’aime très ...
«1234...»