L'Aurore d'une autre vie (19) - Histoires de Sexe

L'Aurore d'une autre vie (19)

... studio. Malheureusement rien ne pouvait se faire tout de suite, il fallait passer par les agences et les dossiers administratifs ; une démarche des plus fastidieuses du fait que mes parents me laissaient gérer ça tout seul, avec mon inexpérience. Ça nous faisait perdre énormément de temps ; peut-être espéraient-ils tarir notre passion en nous maintenant à distance ? Au contraire, cet obstacle nous rapprochait. Une seule fois, nous avions eu l’occasion de nous revoir seuls grâce à la complicité de nos meilleurs amis qui, eux, ne voyaient pas mal notre relation. Ce jour-là, nous avons baisé comme jamais, comme si notre vie allait s’arrêter. Nous avions fait croire à nos parents que nous allions voir nos meilleurs amis, et nous nous sommes tous les quatre retrouvés chez Adeline. Bien sûr ils restaient dans le salon pendant que nous étions occupés dans la chambre. Quand nos parents nous ont appelés – interrompant nos ébats – nous pouvions « prouver » ne pas être ensemble en faisant parler l’ami en question qui nous couvrait. Puis enfin, en faisant nos comptes et réussissant finalement à m’en sortir avec la paperasse, nous avions notre petit studio loué. Dès que j’eus reçu les clés, je préparai mes cartons et demandai fréquemment de l’aide à un pote afin qu’il me prête sa voiture – encore une fois, hors de question pour les parents de céder la leur. Une fois les bases installées dans le studio, Aurore et moi nous prîmes dans les bras en nous serrant très fort de bonheur. Nous ...

... nous retrouvions enfin, posés quelque part, ensemble. Il y avait tant de temps à rattraper que chaque soir, et en dépit de l’épuisement de la journée, nous faisions l’amour avec une rage et une passion inégalable. Le bonheur était intense pour nous, même s’il avait coûté un lourd tribut… knvkwwgf Dès qu’ils ont appris la nouvelle, nous n’avions plus aucun contact chaleureux avec notre famille : les plus grands cousins restaient éloignés et les plus petits entendaient de leurs parents qu’ils ne devaient plus nous parler, « parce que c’est mal d’aimer son cousin ou sa cousine ». Si moi je n’étais pas plus attaché à elle que ça, notre cousine Pauline était proche d’Aurore et ne voulait plus lui adresser la parole. Ma chérie s’en trouva vraiment chagrinée. Un jour, j’ignore comment, nos grands-parents apprirent la vérité. Ils ne représentaient pas l’espoir d’une compréhension et d’un soutien, car nous n’étions plus les bienvenus chez eux, même pas pour Noël. Ce sont nos parents qui nous ont fait part de la nouvelle, en remettant une couche de reproches à coups de « Vous êtes contents de vous ? » Il a fallu un certain temps pour nous remettre de ces émotions négatives. Nos performances sexuelles en avaient été affectées, néanmoins notre proximité demeurait inchangée. À petit feu, nos contacts avec le reste de la famille commune disparaissaient. Heureusement, de l’autre côté, l’inceste était su mais moins jugé car ils ne connaissaient pas Aurore – et ils ne me connaissaient pas de son ...