Garde-à-vous !
Datte: 13/11/2017,
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69,
Partouze / Groupe
hsodo,
confession,
... connaître parfaitement le galbe. Moi, j’apprécie la puissance de son torse, la nervosité des muscles des épaules et même le muscle du cou que je sens bouger lorsqu’il attire ma tête contre lui. — Letty, vous me plaisez. Que dire ? Le silence est parfois la meilleure réponse. — Vous êtes belle, bien sûr. Combien d’hommes – et sûrement de femmes – ont dû vous le dire ! Mais moi, j’apprécie en plus votre simplicité. On voit que vous ne cherchez pas à vous faire remarquer. Même votre démarche est une façon de ne pas vous afficher. Et vous sentez comme nous nous complétons bien ? Mon corps parle déjà au vôtre.— Oui, dis-je dans un souffle.— Si je vous proposais de monter dans ma chambre, vous accepteriez ? Quelle étrange question. Dans ce genre de situation, chacun sait la raison de sa présence ; et si le partenaire ne plaît pas, on ne reste pas à discuter et danser avec lui. — Avec plaisir.— Vous croyez que votre ami pourrait venir aussi ? Ah. Il veut un témoin, ou faire un trio. — Certainement, s’il n’est pas déjà en main.— Non, regardez : il discute avec Armelle et nous regarde.— Alors, allez lui demander. Je suis partante et il devrait apprécier. Il me raccompagne vers un siège et, après un sourire, se dirige vers Rémy. Armelle écoute aussi et sourit lorsqu’elle entend la proposition de l’homme. Marc vient me rejoindre. — Alors ? je demande.— Allons, Letty, montons ; il nous rejoindra. Il me prend par la main. Nous passons devant tout le monde et on nous suit des yeux. ...
... J’aime ces regards envieux, hommes et femmes. L’escalier est une montée vers le plaisir. Sa main est ferme et je me laisse guider. Sa chambre est tout de suite à gauche. Il ne referme pas derrière nous, ainsi Rémy pourra nous retrouver. Quelques pas et nous sommes près du lit. Il m’embrasse. D’habitude, je n’aime pas qu’on m’embrasse. Je sais, c’est ridicule, mais j’ai l’habitude de réserver mes baisers à Rémy. Mais c’est si naturel. Mes lèvres s’ouvrent sous la pression de la langue. Il est en moi, une première possession, mais je bataille. Moi aussi, je veux explorer sa bouche. C’est étrangement délicieux. Je frissonne de ses baisers, fougueux, torrides, mais pourtant si anodins par rapport à ce que nous nous apprêtons à faire. Il est tout contre moi. Enfin ses mains me cherchent. Je me colle à lui lorsque mes fesses ressentent à travers le tissu une caresse pleine d’espoir. Je suis pourtant un peu déçue. Il ne bande pas. D’habitude, mes partenaires ont tout de suite la trique dès que je me frotte un peu. Et je ressens un souffle dans mon cou. Et un corps se presse contre moi. Me voici entre « mari » et amant. Le plus drôle, c’est que mon « mari », lui, bande. Il devait être là depuis un moment. Je sais combien le spectacle de sa copine avec un autre peut le faire fantasmer. Un long moment j’ondule, un tantinet provocatrice, entre les deux hommes. Mais Marc fait un pas en arrière. — Déshabillez-la, s’il vous plaît, demande l’homme à Rémy. C’est bien un jouisseur. Un vrai. Un de ...