1. Tabatha... L'esclavagiste (4)


    Datte: 03/08/2021, Catégories: Erotique,

    ... naturel. Ces dures années vouées aux études et aux combats rejetaient les apprentis les moins doués. Des enfants quittaient l’école au bout de quelques jours seulement, incapables de supporter les premières règles imposées. D’autre seraient tués dans les entraînements, par un mauvais coup, mal contrôlé par un adversaire, par une épreuve ratée… Il s’agissait toujours d’accidents mais entraînant la mort des plus mauvais ou des plus malchanceux des éléments de l’école de guerre. Certains des prétendants, parce que performants pour certaines disciplines et mauvais dans d’autres, seraient toutefois acceptés comme soutiens en logistique et resteraient au service des futurs élus. Les meilleurs seuls pouvaient continuer sur la voie des armes. Les futurs guerriers accomplissaient ensuite un service de cinq ans dans les troupes d’Octroi. Ils touchaient une maigre solde, combattaient quand il était nécessaire de combattre, surveillaient villes, villages et campagnes, servaient de gardes aux frontières et pouvaient même aider aux travaux de voiries ou aux constructions des défenses des villes. Leurs temps achevés, les apprentis étaient reconnus comme guerriers. La tenue des guerriers était un uniforme quand les guerriers servaient leur roi. Le noir était la seule couleur autorisée quand un guerrier faisait partie des troupes. Des bottes de cuir s’arrêtant un peu au-dessous des genoux, des pantalons de cuir, ou des braies épaisses en hiver et une tunique de laine d’agneau, le tout teint ...
    ... d’un noir profond. Une armure légère composée d’un plastron de cuir teint lui aussi de noir protégeait le torse, celui-ci porté sur une tunique de mailles d’acier serrées. Une longue cape à capuche de la couleur des nuits sans lune complétait l’ensemble. Et le guerrier recevait enfin ses deux épées. Une épée longue que l’on tenait à deux mains et une autre à peine plus petite mais moins large et surtout beaucoup plus légère. Ces armes étaient la récompense du dévouement du guerrier. Chacune d’elles valait le prix d’un petit village mais de mémoire de guerrier, personne n’avait jamais entendu dire que l’un d’eux avait vendu ses épées. On les déposait sur le bûcher à la mort de leur propriétaire, puis elles étaient enterrées ou jetées à la mer. Façonnées pour être à la main de celui qui les maniait, équilibrées au mieux et forgées dans les meilleurs aciers par les meilleurs artisans forgerons, chaque épée pouvait recevoir son nom gravé en runes sur sa lame. Un seul guerrier du nom de Loden n’avait pas donné de noms à ses armes. Il avait été l’un des héros du siècle passé. Loden restait une exception, tous les autres nommant leurs épées. Les cuirs qui enveloppaient les poignées comme les fourreaux étaient traités avec le plus grand soin, puis teints en noir. Les décorations de métal des fourreaux teintes elles aussi d’un noir d’encre. Et il y avait le rouge. Symbolisant la couleur du sang. Durant les presque deux siècles passés, ils n’étaient pas cents à avoir été récompensés du ...
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