1. Tabatha... L'esclavagiste (4)


    Datte: 03/08/2021, Catégories: Erotique,

    ... rouge. Poignées d’épées et fourreaux rouges distinguaient ces héros. Les très rares guerriers qui s’étaient illustrés durant leurs dures années d’apprentissage ou lors d’une bataille ou une guerre. Et surtout… Ces champions du roi recevaient le privilège de se choisir une devise qui serait gravée sur chacune des lames qu’ils recevaient. Devise gravée en runes sur le tranchant opposé à celui où était inscrit le nom de l’arme. La caste des guerriers était le pilier de défense d’Octroi. — On nous appelle guerriers pour nous différencier de nos propres soldats. Nos voisins de Freudia, du Volnir et de la Thune nomment leurs combattants ainsi. Et il en va de même sur l’autre continent, du Morac à Irania. Eux aussi se nomment guerriers ! Mais nous… Nous savons ! Nous sommes bien plus que des guerriers ! La guerre n’est pas notre métier… Nous ne défendons pas notre roi pour l’or, l’honneur ou la gloire ! Pourquoi sommes-nous devenus des guerriers ? Et la fin du serment se hurlait d’une seule voix. — Car c’est notre vie ! C’était le credo de l’école de guerre… Après avoir prêté serment de ne jamais utiliser ses armes contre son roi, le guerrier choisissait de rester dans la troupe où il occupait un rang d’officier ou quittait sa vie militaire. Il pouvait quitter les armées du royaume quand il le désirait et les réintégrer de même. Seule une guerre déclarée l’obligeait à revenir servir son roi. Quels que fussent ses choix, le guerrier restait un guerrier et gardait ses épées. Ils ...
    ... étaient respectés dans tout le royaume en accomplissant leur devoir dans la troupe ou labourant un lopin de terre avec femme et enfants. Il était seul encore attablé, l’auberge s’étant lentement vidée de ses clients. Certains avaient regagné leurs chambres et les autres leurs logis. Conan avait répondu à la curiosité de Léna, lui disant qu’il était à la recherche de femmes certainement captives et elle l’avait surpris en s’asseyant en face de lui, soudain attentive. La jeune femme ne souriait plus. — Si mon père apprend que je vous ai parlé… Le guerrier la rassura d’un sourire, l’assurant qu’il garderait ses paroles pour lui seul. — Il y a un peu plus d’une semaine, trois hommes se sont arrêtés chez nous… Ils avaient l’air de marchands… Léna raconta la suite de son récit penchée sur la table, parlant le plus doucement possible. Piet s’était occupé de leurs chevaux le temps qu’ils se restaurent. Aux écuries, se croyant seuls, ils avaient parlé de chariots, d’un convoi et de femmes et de chevaux qu’il devenait très difficile d’entretenir. Qu’un dénommé Lugos avait choisi un trop long trajet, que très vite il serait difficile de cacher la présence de la caravane. L’approvisionnement en nourriture et en eau potable deviendrait bientôt impossible et Lugos ne semblait pas s’en inquiéter. L’un de ces hommes avait osé parler de ces problèmes à ce Lugos et avait proposé de procéder aux premières ventes avec les acheteurs déjà présents, arguant que cela réduirait le nombre des femmes. Peine ...
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