Acte manqué - Histoires de Sexe

Acte manqué

... consultations. Je constaterais une sorte de développement de votre personnalité. Toujours adossé, vous vous cramponneriez au radiateur pendant que je prendrais les choses en main, ou plutôt en bouche. Je terminerais de faire glisser votre pantalon à pinces à vos pieds en vous pompant de plus en plus fort. Je glisserais une main dans ma culotte aussi humide que votre sexe et je jouerais à faire monter l’énergie au bout de mes doigts comme au bout de ma langue. Voyant votre visage prendre des couleurs et des expressions que je ne lui connaissais pas, je retirerais ma main de mon sexe pour plonger un doigt ou deux dans votre fondement, analysant sans tabou ce qui vous habite. Surpris, vous poseriez une main sur la mienne et une autre sur ma tête pour m’encourager à approfondir votre sujet. Au bord de la jouissance, n’y tenant plus, vous me feriez signe de m’écarter de vous. Seul un mince filet de bave nous unirait encore pour une fraction de seconde. Sans transition, vous projetteriez au sol pot à stylos et papiers obsessionnellement alignés, pour me coucher sur la surface froide et dure de votre bureau. Démodé, le divan. Refoulant ma robe et couvrant mon corps à demi nu de votre regard bienveillant, vous ne le quitteriez dorénavant plus des yeux. Vous feriez plus ample connaissance avec mes seins que vous n’aviez jusque-là qu’aperçus furtivement dans mon décolleté, jouant à laper et à sucer alternativement mes tétons érigés par l’excitation, assurément attentif à maintenir la ...

... neutralité pour n’éveiller aucune jalousie de part et d’autre de l’entresein. Puis vos mains masseraient puissamment l’intérieur de mes cuisses au rythme des va-et-vient de votre sexe sur mon ventre. Comme mues par une pulsion irrépressible, elles progresseraient l’une vers l’autre jusqu’à mon entrejambe. L’une caresserait avec force présence mon clitoris, l’autre immiscerait progressivement ses doigts, à l’écoute de mes flots intimes. Et quand mon liquide aurait fini de déborder de l’origine du monde, empoignant la chair entourant ma taille, vous vous enfonceriez sans peine dans mes entrailles qui n’attendaient que Ça. Je mordrais ma lèvre pour ne pas hurler votre nom à l’instant même où vous planteriez votre totem dans mes chairs fécondes. Vous tireriez votre ceinture hors de son étui pour l’insérer entre mes dents et en maintenir fermement les extrémités contre le bureau. Nos bassins se rapprocheraient à l’unisson. J’enserrerais votre mince taille de mes jambes pour vous enjoindre à me baiser plus profondément encore. Très au fait de ma libido, vous auriez en tête que je n’opposerais aucune résistance à ce que vous gicliez dans ma bouche, dans mon con ou dans mon cul. Vous choisiriez toutefois de vous retirer et de vous répandre sur mon ventre, rien que pour le plaisir d’étaler votre semence chaude sur ma poitrine. — Dans ce lieu, nous allons nous en tenir simplement à la parole.— Bien sûr. Le sexe c’est facile. Trouver un bon psy, nettement moins. L’intéressé repoussa sa ...