Dépossession - 5
Datte: 05/08/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... s’embrassant. Comme tous les jours depuis plusieurs semaines maintenant, je prenais une photo de moi, nu bien sûr (il était rare que je ne le sois pas depuis un bon moment), activant le réveil analogique pour l’heure prochaine. Je devais envoyer une photo de moi toutes les heures à Maîtresse, y compris la nuit, sous peine de ne plus la voir pour plusieurs jours. Chose qui me semblait totalement impensable, ma vie se résumant à elle depuis le début de ma chasteté. Mon absence totale de sommeil profond commençait à attaquer mes neurones, je devais l’admettre. Alors la cage me plaçait dans un état second permanent de mon corps, ce manque de sommeil me rendait peu à peu moins réactif, plus lent à comprendre les choses et surtout moins prompt à me rebeller : bref, je devenais peu à peu docile à ne plus pouvoir contredire quoi que ce soit (mais le faisais-je avant ?) Maitresse et Adem repassèrent plusieurs fois dans la semaine. Un jour, j’entendis la porte s’ouvrir plus violement que d’habitude (ma chambre ne possédait plus de clé depuis ce fameux jour) : c’était Adem qui était seul. Conditionné par la présence de ma Maitresse d’habitude, je me présentai, comme j’en avais l’habitude, à genoux, les yeux levés vers son visage dominateur. - Ma chérie n’est là pas aujourd’hui, elle dort chez une amie. J’étais là à l’écouter sans broncher. Ma bouche n’était plus qu’un organe sexuel après tout et n’avait plus vocation à émettre des bruits humains. - Du coup je suis en manque de petite ...
... fente humide, tu comprends salope ? J'imagine que c'est impossible pour toi. J’étais quasiment sûr de comprendre. Comme pour me confirmer mon pressentiment, il s’approcha de moi en défaisant sa ceinture plus la braguette de son jean. Il me saisit par les cheveux, qui avaient poussé depuis, il faut le dire. - Allez, à quatre pattes, comme une petite pute qui obéit à son Maître. Contrairement à Maitresse qui gardait un ton neutre pour se rendre encore plus humiliante, Adem, que je devais à présent considérer comme mon Maître, prenait un certain plaisir à tourner ses phrases de sorte à le faire passer pour un dominateur romantique. Spoiler : ce n’était pas le cas. Il n’était pas romantique. Je me plaçais alors sur le lit, à quatre pattes, lui faisant dos. C’était la première fois que ça arrivait. Je ne m’étais jamais servi de mes fesses pour le sexe et pour tout dire, ça me faisait un peu peur. Maître (j’ai les yeux rouges de honte rien qu’à le dire) s’approcha du lit à son tour. Je sentais sa bite sur ma raie. Ce fut la sensation la plus déroutante et la plus excitante que je vécu depuis un bon moment. Une sensation d’humiliation pure, d’appartenance. Il commença d’abord à passer un doigt sur mon trou. Il avait pris avec lui un peu de lubrifiant, qu’il passa sur mon anus. J’écartais un peu les fesses pour l’aider. J’allais peut-être ressentir du plaisir, qui sait ? Il m’enfonça un doigt. Totalement possédé, je vécu ce moment intense comme la brisure d’un nouveau morceau de mon ...