Drôle d'otage...
Datte: 14/08/2021,
Catégories:
fh,
ff,
fhhh,
uniforme,
hotel,
photofilm,
facial,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
fsodo,
policier,
... chômage, je grappille du fric ici et là pour subsister. J’ai trente-huit ans, il faut que ça change. Nadège n’osa l’interrompre. — J’ai retrouvé quelques copains, enfin des connaissances, de Serbie. Des types pas franchement fréquentables, je te l’avoue, mais réglo. Ils me proposent un coup, un truc définitif. Trois banques internationales à un mois d’intervalle, les coffres bourrés à craquer et un plan d’enfer pour recycler le fric, se barrer dans les îles et mener la grande vie.— En quoi je suis concernée ? demanda Nadège.— Tu es concernée d’abord parce que tu pourrais partir avec moi ! Je t’aime, Nadège, je te veux à mes côtés, tout le temps, partout, j’en ai assez de ces rendez-vous, même si c’est très excitant.— Et ? Nadège, ravie de l’aveu de son amant, craignait la suite… — On aurait besoin de toi. Nous avons un plan, mais il ne marche que si une femme nous aide. Il n’y a que toi. JOUR J - 6 semaines — Et elle est d’accord ?— Oui, elle aussi en a marre de sa vie, j’ai une totale confiance en elle. Dejan n’arrivait pas à convaincre Zlatko sur le cas Nadège. Il faut dire que Zlatko n’avait plus confiance en grand monde depuis qu’un de ses complices l’avait balancé sur une affaire de trafic de stupéfiants en Serbie, ce qui lui avait valu l’exil en France. Il avait croisé la route de Dejan dans un bar de Paris où l’ex-Yougoslavie se réunissait, Serbes, Croates, Monténégrins et autres Bosniaques trinquant là à la santé de Tito, de la Grande Yougoslavie et de Safet ...
... Susic. Un îlot de paix en somme. Attablés au fond de la salle autour d’un whisky, les deux hommes jouaient leur partition. Dejan ne se présentait pas seulement comme un amant aveuglé par la passion, mais bien comme un professionnel qui avait mis de côté ses sentiments pour juger son éventuelle complice. Zlatko, lui, n’était pas certain que la donzelle, aussi amoureuse fût-elle de Dejan, ne craquerait pas à un moment ou l’autre. De plus, elle était fonctionnaire, fichée, photographiée et, quelque part, fidèle à une certaine conception de l’Etat. — Tout ça c’est des conneries, s’énerva Dejan, je la tiens, je l’ai en main, je te dis, elle me suivrait n’importe où !— Tu dois sacrément bien la baiser, s’esclaffa son compatriote. Montre-la-moi ! Dejan sortit une photo. Il l’avait prise lui-même, en pleine rue, assise sur un banc, ses jambes sexy croisées découvrant un peu le haut de ses bas. Zlatko siffla. — Tu ne dois pas t’ennuyer, l’ami ! Elle est très jolie… et très excitante, si je peux me permettre. Dejan ne permettait rien mais, vu les circonstances, il ne répondit pas. — Je vais peut-être dire oui, mais j’ai besoin d’une garantie.— Une garantie ?— Oui, la garantie qu’elle n’ira pas nous balancer avant même qu’on pose un pied dans la banque ! Trouve quelque chose ! JOUR J, - 5 semaines — Connard, va ! Dejan conduisait nerveusement. Pour la troisième fois, il venait d’insulter en hurlant un type à qui il avait pourtant grillé la priorité… Nadège mit cela sur le compte de la ...