Buisson ardent - Histoires de Sexe

Buisson ardent

... passée. Peut-être préférait-elle d’ailleurs l’oublier ! Ma mère m’a choppé dans la cuisine, alors que je faisais réchauffer le café : — J’espère que tu as réfléchi à ce que je t’aie dit hier soir…— Je ne pense qu’à ça, m’man, en simulant une fausse décontraction, pour bien lui mettre les boules. Dans la grande salle, Aline discutait avec ma grand-mère, qui était aussi la sienne par voie de conséquence. Sacrément patiente Aline ! Beaucoup plus que moi, la vieille était d’un chiant, sourde comme un pot en plus. Les deux femmes m’ignoraient tandis que je dévorais mes tartines. Prenant mon courage à deux mains : — Aline, aujourd’hui je retourne avec des potes en forêt. Ça te dit de nous accompagner ? Elle releva la tête, le visage passablement radieux : — Avec plaisir, mon cousin.— Je pars dans une petite heure, le temps de préparer des sandwichs.— Il faut que je m’vêtisse comment ?— Jean et t-shirt, ça peut faire l’affaire. Comme tu es, c’est très bien. Mais si t’as un pantalon de survet’ c’est encore mieux. Le principal ce sont les chaussures, on fait de la grimpette, il faut au minimum des baskets. Et encore, ce n’est pas l’idéal. Sinon, tu chausses du combien ?— Du 8 et demi ou du 9— Késaco, c’est quoi du 9 ?— Ben, j’chais pas, j’chais pas comment vous vous habillez vous, en France.— File moi ta chaussure. Nous avons essayé, en comparant avec d’autres godasses. À vue de nez, ça devait faire à peu près du 41, la cousine avait plutôt de grands pieds. Normal, vu sa taille. J’ai téléphoné à Mika, je me doutais bien qu’il devait avoir des groles avec la taille requise. Et puis, je l’ai briefé sur le fait que ma cousine allait nous accompagner. Il n’a pas sauté de joie. Il n’aimait pas trop s’entourer de boulets. Même moi je ne faisais pas trop l’affaire. Lui, c’était un spécialiste… A suivre…