1. Solange


    Datte: 15/08/2021, Catégories: ffh, fbi, couplus, inconnu, toilettes, hsoumis, fdomine, ecriv_f,

    ... regard vers moi. Il me fixa quelques instants, incrédule. Mais cela ne m’importait plus maintenant, elle s’était détachée du groupe, prévenant un de ses interlocuteurs qui semblait être son ami ou amant. Elle était seule maintenant à l’autre bout de la salle, contemplant une des œuvres exposées. Je la rejoignis, elle se retourna et me fit face. Elle avait des yeux magnifiques, violets, j’engageai la conversation. — Intéressée par les œuvres ?— Entre autres choses… Son regard était franc et direct, c’était une amazone, comme moi, une fille qui aimait aussi les filles, et qui, lorsqu’une proie se trouvait à sa portée, n’hésitait pas à l’attraper. Je soutins son regard, ses doigts se dirigeaient vers ma main, doucement ils me frôlèrent l’avant bras. — C’est ton copain ? Ça pose problème ?— Aucune sorte de problème… Elle menait la danse, c’était à moi de suivre, ou de ne pas suivre son désir. Sa caresse sur mon avant-bras se fit plus insistante ; Marc, inquiet se rapprochait peu à peu de nous, elle s’en rendit compte. — Et bien, si cela ne pose pas de problème, rejoins-moi dans deux minutes dans les toilettes. Cela semblait si simple, si naturel ! Elle m’avait vue, je lui plaisais, apparemment elle me plaisait, donc, faisons l’amour, là tout de suite. Pour un retour aux ébats saphiques, c’était un retour sans détours. Mais Marc veillait. À peine la blonde s’était-elle dirigée vers les toilettes qu’il me rejoignait. — Tu la connais ?— Qui ça ?— La blonde canon avec qui tu ...
    ... parlais.— Euh, non, on discutait, c’est tout.— Ah, bon, il me semblait que vous vous connaissiez, vous n’arrêtez pas de vous regarder depuis tout à l’heure..— Non, on ne s’était jamais vues, mais je n’ai rien contre le fait de faire sa connaissance…— C’est à dire ?— Oh rien, tu m’ennuies, rends-toi utile, va me chercher une coupe pendant que je vais me faire une beauté (ce jeu de mots échappa à Marc mais deviendrait bientôt pour lui un signe lui intimant de rester dans son coin). Lorsque je prenais ce ton, Marc obtempérait, il s’éloigna, tant pis pour les 2 minutes, j’essayai de ralentir les battements de mon cœur, et je m’esquivai vers les toilettes. Elle m’attendait. Au bout d’un couloir de 10 mètres de long, avec 5 portes sur la gauche, elle était là au fond, décontractée, souriante. Lentement, très lentement je m’avançais. Les toilettes semblaient désertes. De nouveau, nous nous faisions face, elle me prit les mains, et après quelques secondes de silence, toujours en me tenant par la main, elle m’emmena dans une des toilettes. Elle me bloqua contre la paroi. Et se campa face à moi, le regard gourmand, toujours aussi sûre d’elle, comme si lever une nana dans un vernissage était quelque chose d’on ne peut plus normal. La magie des premiers instants oeuvrait à merveille. Vite, se rendre compte, réaliser la situation : une magnifique femme va me donner du plaisir tandis qu’à 10 mètres de là, une dizaine d’hommes voudraient nous donner du plaisir. Soudain, sa bouche se colla contre la ...
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