A la découverte d'un monde inconnu : le cahier d'histoires (4)
Datte: 16/08/2021,
Catégories:
Lesbienne
... ne vois rien. Je n’entends plus la musique. Des mains glissent sur mon corps, emportant au passage le petit morceau de tissu, dernier rempart qui masquait mon intimité. J’ai très chaud. Des mains et des bouches jouent avec tout mon corps ; on m’embrasse. Mon vagin me pique ; une envie de me faire pénétrer m’envahit. Des dents me mordillent les tétons, d’autres monclitoris ; ma respiration s’accélère. Une bouche prend la mienne, une langue chaude et humide force le passage ; je laisse entrer l’intruse qui me fouille. Pendant que des dents me mordillent un téton, des doigts me pincent, écrasent l’autre. On me suce le clito, on lape mes lèvres, on m’embrasse lepubis. Des doigts s’infiltrent à l’intérieur de moi, bougent, tournent, entrent et sortent… Je me cramponne à la barre tandis que l’orgasme me secoue. Je crie dans cette bouche dont la langue envahissante s’active encore plus ; des mains me broient les fesses, mes tétons me font mal, mon vagin me brûle ! Je suis secouée par les spasmes du bonheur. Je suis bien, détendue, aux anges. oeqottbx J’ouvre les yeux ; il y a un peu de lumière. Je jette un coup d’œil rapide : Manu est allongé, nu, à côté de moi. Je me touche la poitrine : le médaillon est là. Sur la table de nuit, mon téléphone. « Mais j’étais en boîte ! » Manu me dépose de doux baisers partout sur le visage ; j’aime bien quand il fait ça. — Bien dormi, ma chérie ? — Oui ; et toi ? — Bien, sauf que tu étais un peu agitée cette nuit. — Ah bon ? Le doute s’installe ...
... dans ma tête… « Mais la boîte, alors ? » — Et la boîte ? C’était bien, ma prestation ? Raconte-moi, parce que moi, avec les projos, je ne voyais rien. Allez, Manu, raconte-moi tout. Excellent subterfuge pour connaître la réalité sans passer pour une gourde, parce que là, j’ai un sérieux doute. Il me raconte tout en me caressant tendrement. Le resto : bon, ça, je sais. La boîte : on a dansé en me pelotant le dos et les fesses. Après, il y a eu le concours de pole danse. — Et après ? Allez, raconte ! Je trépigne d’impatience… — Bah, après tu as gagné un magnum de champagne. On l’a bu. La boîte a fermé et on est rentré. Jean-Mi a conduit doucement. Je crois que tu étais un peu bourrée ; on s’est couché, tu as gesticulé, et voilà. — Mais le concours ? C’était comment ? — Tu as fait une belle prestation : Nina nous a dit que tu devrais prendre des cours, que tu as des aptitudes pour ça. — Mais je l’ai finie comment, la prestation ? — Oui, c’est ce que tu voulais, non ? — Et les photos ? — Jean-Mi en a prises au resto de nous deux, et un peu en boîte ; il fait de très belles photos, ton téléphone. J’ai de plus en plus de doutes ; j’attrape le téléphone et fais défiler rapidement les photos. Sur la dernière, je suis en string. — Il n’y en pas d’autres ? — Non, c’était la fin. Tu as remis ta robe, je t’ai bien peloté ; tu étais déchaînée ! La déception me gagne. Pour ne pas la montrer, je me tourne, déçue. — Tu te tournes, après tout le mal que je me suis donné pour te réveiller ?