Ravissante ravisseuse
Datte: 15/11/2017,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
Collègues / Travail
vacances,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... roule tes boules, j’allonge le pouce entre tes fesses, et vas-y que je t’excite jusqu’à petite mort s’ensuive. Mon flair me dit que cela ne va pas tarder. Petite pression supplémentaire du pouce, et c’est parti pour la décharge. Ma main perçoit le déferlement de la première vague. J’entends Julie qui dit « oh oui ». Je t’entends dire « oh non ». Je ne sais pas pourquoi. Faudra que tu m’expliques. Ben, je ne sais pas moi. Je n’ai pas de réponse à donner. Peut-être que je voulais que ça dure plus longtemps ? Ou que je réalisais que je n’avais pas enfilé de capote ? Trop tard de toute façon ! Bon, raccrochons à ce qu’elle me raconte : — Voilà qu’il me vient une envie fantastique, pure chimère, où je me fais devenir petite, toute petite, tellement petite que je peux traverser peau, muscle et chair à la base de ton phallus, pour me retrouver à l’intérieur même de celui-ci, sur le chemin de l’onde orgasmique, à attendre l’arrivée de la seconde vague.— Oh, là tu pousses le bouchon un peu loin, lui dis-je tout abasourdi par ses divagations.— Eh, c’est mon fantasme, j’en fais ce que je veux. C’est plutôt toi qui pousses le bouchon, et quel bouchon, bien loin, bien au fond. Allez, mange, tais-toi et écoute-moi, j’arrive au bout, si je peux dire. Je vois une blanche écume fondre sur moi. Je me laisse emporter par cette deuxième lame de fond, puissante, impressionnante. Une multitude de petites bêtes vigoureuses me bousculent, minuscules torpilles frétillant sans relâche de la ...
... queue. Je me fais absorber par l’une d’elles, et en profite pour prendre la place de ses bagages. Car je me suis assigné un destin… Admirative, je contemple de l’intérieur le spasme qui te donne tant de jouissance. Je suis ta jouissance, qui se retrouve bien vite en terrain connu, l’intimité profonde de ma compagne. Tu peux deviner la suite. Ta petite graine où je me cache joue des coudes, se fraie un chemin parmi ses congénères, arrive à l’entrée d’un passage qui la happe pour me faire remonter jusque-là où la vie peut commencer. Elle me regarde, un grand sourire aux lèvres, bien consciente de l’effet que son récit produit sur moi. Repoussant mon assiette à moitié pleine, je saisis mon verre de blanc pour le vider d’un trait. J’ai la tête qui tourne un peu, mais ce n’est pas seulement dû au vin. — Et maintenant, je suis censé faire quoi ? lui dis-je, troublé.— D’abord, tu recommences à respirer. Cela fait un moment que tu es en apnée. À force, tu risques l’apoplexie. Ensuite, tu serais gentil de me libérer les genoux que tu écrabouilles entre les tiens. Cela devient douloureux. C’est vrai ça, je ne m’étais pas rendu compte que, complètement pris par l’action, j’ai enfermé avec force ses jambes entre les miennes. Je réalise aussi que mon excitation est bien présente à un autre endroit. Rouge comme une pivoine, je lui lance sans retenue : — Là, tu as bien réussi ton coup, ou plutôt le mien ! J’en suis tout ébranlé, si je puis dire. Je te préviens tout de suite, si Julie arrive ...