Du côté de chez Karen - Histoires de Sexe

Du côté de chez Karen

... put fixer distinctement "l’engin". Elle l’étudia même de très près puisque, s’agenouillant, elle le prit en bouche. Elle prit bien soin de ne pas mettre les dents et commença des va-et-vient avec sa tête. Travis était stupéfait… C’était donc ça, une pipe ? Et le premier mot qui lui vint était : amusant… Karen le relâcha et le fixa dans les yeux. Il s’efforça de sourire sans paraître totalement béat ni débile. Karen changea de position et prit sa main droite pour le branler tout en suçotant son gland. Et là, ce n’était plus "amusant", c’était terrible, divin… — Hmmm, vas-y , qu’est-ce que c’est bon… Mais je vais pas tenir longtemps ! Elle changea encore de position et plaça le pénis entre ses seins… C’est ainsi que, bien avant de connaître le nom de la branlette espagnole, Travis s’en était fait pratiquer une. Il garderait un attrait moyen pour cette technique, davantage une fantaisie rigolote qu’un moyen d’atteindre l’extase… Karen dirigeait toujours les opérations et lui demanda : — Passe-moi du savon sur tout le corps et frictionne-moi. Il s’exécuta de bonne grâce, accordant une attention particulière à la poitrine, aux fesses et à l’entrejambe… Il passa deux, puis trois doigts dans son sexe et les fit coulisser de la manière la plus sensuelle possible. Il guettait les réactions de sa partenaire pour la mener au plus près de la jouissance. Mais comme il était novice, il doutait de ...

... l’efficacité de ses caresses. Il hésitait à la pénétrer : ils n’avaient pas pris de préservatifs. Leurs pensées s’étaient rejointes, puisque Karen lui dit : — On va pas le faire ici, on a pas de capotes… Plus tard, ce soir… Mais comme tu m’as bien frictionnée, il faut que j’en fasse de même pour toi… Elle se remit à genoux et le prit à nouveau avec une main et sa langue. Elle le branla très fort, très vite et chaque petit coup de langue était pour Travis un pas de géant vers l’orgasme. Karen lui souriait et il comprenait que cette fois, elle irait jusqu’au bout. Son sperme gicla sur les joues, les lèvres et les narines de Karen. Elle passa encore quelques coups de langue sur le pénis de Travis, qui était aux anges. Elle continuait à sourire et la douche qui coulait en continu lui permit de se nettoyer rapidement. Ils se séchèrent rapidement, retournèrent dans la chambre. Karen se rhabilla et lui dit : — Il faut que je file. Ma coturne sera au Club Rock ce soir, entre 20 et 22 heures. Passe me prendre. Et elle ajouta : — Apporte des préservatifs. Et c’est ce soir-là que, techniquement, Travis perdit sa virginité, même si, paradoxalement, la nuit fut beaucoup moins chaude que la douche de fin d’après-midi. Sa première expérience lui avait donné une approche inattendue : "Le sexe c’est… amusant." Toutefois, il se demandait alors ce que pourrait être une relation sexuelle combinée à des sentiments véritables…