Les fantômes d'un passé lointin (3)
Datte: 20/08/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
— Ouille, ça brule. Merde enfin…Aie ! moi aussi, comme un coup de fouet dans le dos. — Je commence à te croire mon vieux Paul. — Le vieux, tu sais ce qu’il te dit ? — Attention au gros mot. Je rigole mon bel étalon. Tu sais quoi ? — Non ? — Lis encore pour voir ! Je repris ma lecture là où je l’avais laissée. Elle parle justement de cette petite fontaine où les moines venaient se laver et remplir des seaux pour que les pénitentes se lavent aussi. Parfois, les moines, avec perversité, renversaient les seaux d’eau glacée sur les pénitentes. Je vis Martine frissonné comme si elle venait de recevoir un plein bidon d’eau froide sur tout son corps. Même ses cheveux, pourtant bel et bien sec, paraissaient mouillés. Elle me regardait, hagard, incapable d’expliquer pourquoi elle était frigorifiée. Je lisais encore. Là, un supplice autrement plus jouissif à en croire la narratrice du livre. Elle décrit son corps couché, écartelé entre les poutres sans rien sous elle. Son corps ne touche plus le sol froid. Les moines lui tournent autour, très lentement, chacun à, en sa main, une longue baguette de noisetier. Quand un moine passe entre les jambes de la femme, il la possède et jouit en elle avant de frapper lourdement son pubis. Pendant qu’ils tournent lentement, ils chantent des chants religieux. Pour battre le tempo, ils frappent la femme en dessus ou en dessous de son corps suspendu. Martine ne me quitte pas des yeux. Elle est collée à moi, agrippée à mon bras. Je continue de lire, ...
... toujours en mettant le ton. Les moines, après que chacun ait baisé ce corps, prennent une grosse bougie de cire dans leurs mains. Une fois allumée, toujours en tournant, il renverse la cire brulante sur tout le corps de la femme, de sa poitrine à son sexe, jusqu’à ses pieds. Martine hurle de plaisir à mon oreille. Je le fixe de surprise. Elle parait aussi surprise que moi. — Qu’est-ce qui t’arrive ? — Je n’en sais rien, je ressentais cette cire brulante sur tout le corps, tout comme ces queues qui baisent cette femme ou encore les violents coups de baguette. — Regarde tes poignets. On dirait que tu es encore attachée, comme cette nuit. Pour s’en assurée, elle retira ses chaussures de marche, ses chaussettes, ses pieds portaient les marques de corde. — Alors, tu commences à me croire maintenant ? — Paul, je me sens, je me sens attachée, non, pire, enchainée. Regarde mes pieds, ils ne peuvent plus bouger du sol ! — Attends, non, je n’arrive pas à le lever ! — Mes mains, on m’enchaine, aide-moi ! — Je n’arrive pas, c’est comme si tu pesais une tonne. Sur le sol, le corps de Martine s’écartèle sans que je ne puisse rien y faire pour l’empêcher. Les chaines deviennent visibles, elles étirent le corps de Martine aux quatre coins cardinaux. Je vois ses vêtements quitter son corps sans même se déchirer. Nue, elle me regarde bêtement. Elle se sent soulevée, elle est parfaitement consciente. Je vois son corps entre ciel et terre, étiré de tout côté. — Explique ! — Je ne sais pas. je suis ...