1. Les fantômes d'un passé lointin (3)


    Datte: 20/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... vie. Là, elle peut tout me raconter, minute après minute, seconde après seconde, dans le moindre petit détail. Sur son corps, les marques de ma baguette, je lui fais ma part du récit. Elle m’enlace tendrement. — Tu n’y es pour rien. Mais sache que j’ai joui de toi. Je sentais faiblement les sexes des moines, mais la tienne me remplissait de bonheur, je la sentais bien. — Je crois que cette femme vit encore ici. Que son fantôme est venu jusque-là nous hanter. — Tu en as peur ? — Non, à aucun moment elle ne parle de mort. Du moins pas de manière explicite. Dans son livre, elle parle de durs supplices pendant le deux ou trois premiers jours, deux, oui, vous avez raison, — Madame. Hein ? — Elle t’a parlé ? — Je crois bien que oui. Ça fait bizarre d’entendre cette voix dans sa tête. — Je sais, mais elle nous demande d’accomplir sa pénitence je crois. Toi comme bourreau et moi comme cette femme, cette pénitente. Il parle de quoi son journal. Parce que c’est un journal en fin de compte. — Il donne un récit toujours plus détaillé de ses supplices, de ses orgasmes. Elle précise…tien, ça n’y était pas avant…enfin bref, qu’elle aimait ça, qu’elle y est revenue à six reprises subir de long séjour de pénitence. Tout ça, et elle le précise bien, pour l’amour qu’elle portait à un moine particulièrement raffiné dans les supplices qu’il lui imposait. Elle le décrit comme très grand, fort comme un roc et terriblement amoureux aussi. Si tu veux, là, il y a quelque chose qui peut faire très mal. ...
    ... Il joue avec de longues aiguilles en or massif. — Lis ! Je lisais donc : Il prit une dizaine de longue aiguille d’un coffret fermé à clef. Il m’assura qu’il était le seul à pouvoir l’ouvrir. Près de moi, attachée en croix tel le christ, il commença à piquer mon corps ici ou là, à sa guise, comme bon lui semblait. Sa queue était droite, tendue. Je salivais déjà du moment où il allait me violer. Sur ma lourde poitrine, il planta une aiguille qui traversa mes seins de part en part. La douleur était exquise, je le lui fis savoir en léchant mes lèvres et le fixant amoureusement. Il me sourit en posant sa main sur les poils humides de mon sexe. La seconde passa de haut en bas de mon sein gauche, la suivante prit le même chemin sur le droit. Chaque aiguille me reprochait de l’extase. Et toujours sa main qui me caressait divinement. Enfin, il écartela mes cuisses, glissant un bout de bois entre elles pour les maintenir écartées, il tira sur mon sexe pour y planter deux autres aiguilles qui mettaient mon corps en feu. Je hurlais mon bonheur en fixant cette ouverture en forme croix dans le mur. La lumière qui la traversait me réchauffait mon corps. Je sentis cette aiguille traverser mes lèvres, en prenant en otage ma langue, me rendant muette du même coup. Ainsi réduite au silence, il prit un fouet, un long. Mon moine reculait, il régla son bras et me fouetta de toute la puissance de son bras. La brulure du cuir de bœuf sur ma peau fut comme un coup de canon, violent, mordant, méchant ...