1. Je suis une pute


    Datte: 21/08/2021, Catégories: fh, prost, facial, Oral journal,

    — Amène tes nibards, vite, je vais jouir. Docilement, je me suis mise à genoux, le sourire aux lèvres, la bouche ouverte. Quelques secondes après, il maculait mes seins de son sperme. Il mourait d’envie de me le mettre sur le visage, comme dans tous ces films porno qu’il regarde quand il n’est pas avec moi, mais il connaissait la règle : pas sur le visage, pas dans la bouche. Cela faisait la quatrième fois depuis ce matin qu’on éjaculait sur mes seins alors c’est sans même m’en rendre compte que j’attrapai une serviette pour essuyer son foutre. Quatrième fois de la journée. Avec un quatrième homme. Je ne suis pas nymphomane, je ne suis pas une actrice de films X, je suis une travailleuse du sexe. Mon métier consiste à procurer un orgasme aux hommes et aux femmes qui m’en font la demande. Je suis une travailleuse du sexe et déjà vous vous demandez comment je peux prendre un stylo, un clavier et aligner deux phrases sans faire une faute d’orthographe. Je suis une travailleuse du sexe et vous vous dites que je suis la plus dépravée des femmes, que je suis une miséreuse sans éducation ou bagage culturel. Je suis une travailleuse du sexe et vous dites que, dans le meilleur des cas, je suis une prostituée. Plus souvent, vous dites que je suis une pute. Je suis une travailleuse du sexe et tout de suite vous imaginez votre mari, forcément un homme infidèle, avec sa bite dans ma bouche. Je suis une travailleuse du sexe et donc je suis riche du pognon des autres. Je suis une ...
    ... travailleuse du sexe et pour vous, mesdames, je ne suis qu’un déchet, un danger de la société qui n’existe que pour assouvir les pervers mais aussi votre mari. Si je suis bien une travailleuse du sexe, vous n’êtes, vous mesdames, que d‘une hypocrisie sans nom. Vous vomissez, vous haïssez tout ce que je représente mais vous n’avez aucune idée de qui je suis. Je couche contre de l’argent, j’assume. Je suis là, mesdames, quand vous n’êtes plus là. Si j’écarte les cuisses pour que vos maris jouissent, c’est aussi une oreille attentive que je leur prête. Je gagne de l’argent par fainéantise, par amour de l’argent facile ? Savez-vous avec combien de chômeurs en fin de droits, avec combien de retraites de misère j’ai couché contre une vulgaire pièce de chariot de supermarché ? Problème de mon métier me direz-vous ? Sauf que non, même si je ne suis pas une bonne samaritaine, je sais que ces gens là m’ont donné autant que le gros billet que me donnent vos cadres de maris. Et encore, je vous épargne bien volontiers un cours d’histoire sur l’utilité sociale de la prostitution. Ma vocation, tout simplement, est de monnayer un service sexuel ayant pour finalité l’orgasme masculin en échange d’argent. Je vends mon corps oui, mais je ne suis pas une chienne, je ne vole personne. Et je ne vends pas mon âme. J’ai plus fait en matière de sexe depuis le début du mois que vous dans toute votre vie. Cela ne m’empêche pas d’avoir un cœur, de sortir, d’aimer, d’aller au restaurant, de partir en vacances avec ...
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