1. Burn out (4)


    Datte: 22/08/2021, Catégories: Trash,

    ... Premier moment de tendresse. Je continue de pleurer. — Pleure Vanessa. Tu verras, quand tu seras acceptée telle que tu es, ce sera beaucoup mieux. Maintenant tu es une femme et tu dois te comporter en tant que telle. Sois femme, pense comme une femme, aime comme une femme. On redescend lentement et elle m’emmène dans ses appartements. Elle fait couler un bain et me demanda d’entrer dans l’eau chaude. Elle me rejoint. On reste ainsi de longues minutes. Elle refait couler de l’eau chaude puis s’assois sur le rebord. — Lèche-moi Je grimace à cause de la douleur des coups de fouet. Je m’approche d’elle et plonge ma langue dans son antre. — Humm, c’est bon Vanessa, continue. Première réaction. Positive qui plus est. Je m’active de plus belle. Ma tortionnaire ondule. Elle se dégage et se coule dans l’eau. — Fais-moi l’amour Ces quelques mots suffirent à me faire bander. La première fois depuis longtemps. Je glisse sur son corps, mes gros seins contre les siens plus petits. Ses lèvres prennent possession des miennes. Sa langue viole ma bouche. Mon sexe la pénètre. Elle se cambre. Je reste en elle quelques instants puis je mets à bouger doucement. hgehaavz — Oh oui c’est bon, continue ma chérie. Je continue. Son plaisir est mon plaisir. Sa jouissance se manifeste par un râle, ponctué par des « au secours » étouffés. « Au secours » L’appel étouffé provenait du bureau de la patronne. En revenant des toilettes, je m’étais arrêté devant la porte. La main sur la poignée, je ...
    ... m’apprêtai à entrer pour sauver la veuve et l’orphelin. Mon cauchemar envahit ma tête, se mêle à la réalité. Cauchemar qui, en voulant porter secours m’avait valu la pire des déchéances. Le silence se fait. Je lâche la poignée et poursuis mon chemin. Lorsque j’arrive le lendemain, c’était l’affolement dans la société. Les véhicules des pompiers encombraient le parking, les policiers posaient des questions. Les employés discutaient entre eux. Je m’approche de mon équipe. — Que se passe-t-il ? — Il parait que la Karine Cubzac est décédée. On l’a trouvée sans vie dans le bureau de la patronne. Je deviens blanc comme un linge. Je me précipite aux toilettes et vomis mon petit déjeuner. Les appels au secours étaient bien réels. Je rentre chez moi. Mes jambes me portent à peine. Je reste toute la journée, prostré sur ma chaise, ruminant ma lâcheté, me fustigeant pour avoir pris mes délires pour la réalité. La nuit arrive. Je ne dors pas. Si Karine était morte, c’était de ma faute. Si j’étais entré dans le bureau, j’aurai pu donner l’alerte et elle sera vivante. Pourquoi et surtout comment suis-je allé chercher une histoire pareille ? Comment avais-je pu imaginer un tel délire où je finissais en gonzesse ? Maintenant, je suis coupable de non-assistance à personne en danger. Coupable. Coupable… Le jour arrive. Je reste sur mon lit. On frappe à la porte. — Police, ouvrez. Inspecteur Goubert, j’ai quelques questions à vous poser au sujet du décès de mademoiselle Cubzac. NOIR. 
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