1. Première expérience à trois


    Datte: 22/08/2021, Catégories: ff, ffh, fbi, inconnu, uniforme, hépilé, fépilée, vacances, bain, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral 69, fdanus, uro, confession,

    Suite des confidences échangées entre Patrick, préretraité sexagénaire revenu s’installer au pays natal, et Rachel, jeune cousine par alliance. Certains commentateurs jugent que ces confessions manquent d’originalité, nous en sommes désolés, mais c’est là, peut-être, la rançon de la vérité. La vie n’est pas seulement fantasmes et pourtant, en feuilletant les pages Revebebe, nous en avons découverts qui, nous l’espérons, deviendront réalité. Suivant les règles que nous sommes fixées, c’est à mon tour de confier à celui qui est devenu mon complice et amant, un souvenir de ma vie sexuelle et intime passée. Contrairement à ce qu’il pensait, le dernier texte de Patrick, et l’aveu de sa première expérience homosexuelle, ne m’ont pas choquée. Éduquée au sein d’une famille très traditionnelle pour laquelle le kilt, le chemisier col Claudine, le serre-tête et les ballerines étaient les seuls vêtements en accord avec le cadre moral ambiant, l’idée que deux hommes puissent avoir des relations sexuelles ne m’avait jamais effleurée. Il aura fallu ma première colocation avec Sophie, adepte des plaisirs de Lesbos, pour découvrir et accepter que deux filles puissent s’aimer, se l’avouer et s’abandonner l’une à l’autre. Comme la plupart de mes amies, la notion d’homosexualité masculine était absente de mon champ culturel jusqu’à ce soir d’été parisien et cette rencontre avec le frère de Laure et de celui qu’il me présenta comme son compagnon. La jeune fille « tout-à-fait-comme-il-faut » ...
    ... découvrit que l’amour entre deux hommes pouvait exister. Restait à poser des images sur cette curiosité, et là, mon imagination bridée par vingt ans d’éducation bourgeoise et provinciale s’y refusait. Le récit de Patrick m’a permis, grâce à la sensualité parfois un peu crue de ses évocations, de mettre des visages sur ces amants, des mains sur leurs caresses, des frissons sur leur peau. Bien sûr, les années ont passé et je me suis lentement dégagée des préjugés et des interdits moraux qui avaient marqué mon adolescence. Je dois même reconnaître qu’à la lecture de cet « éveil à l’autre masculin » j’ai senti se nouer au creux de mes reins et de mon ventre cette petite boule tiède que j’ai appris à reconnaître comme étant les prémices de la lente et inexorable montée du désir. Patrick est confortablement installé à son bureau, les doigts posés sur le clavier de l’ordinateur. Sans un mot, il attend avec une douce attention que je veuille bien lui livrer mon nouveau récit. Dans nos regards croisés, je devine cette empathie confiante et complice qui accompagne chacun de nos échanges. Bien que nous n’en soyons plus à nos premières confidences, cette situation me paraît toujours paradoxale. Alors que nous nous livrons sans contrainte ni pudeur à toutes les audaces que l’intimité permet d’imaginer, il me semble toujours aussi difficile de mettre des mots sur les évidences physiques de l’amour. Les idées volent, mais les paroles vont à pied. Au fur et à mesure de ces échanges, je me suis ...
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