1. End of the world ou la fin de la solitude


    Datte: 23/08/2021, Catégories: fh, hplusag, inconnu, froid, pénétratio, sf,

    ... voudrait décontracté, il s’appuie contre son bureau. Il tire subrepticement sur son sweat, tâchant de camoufler comme il le peut la bosse révélatrice qui a immédiatement déformé son justaucorps. — Bon, ça suffit ! Je ne vous ai pas violée ! Ni quoique ce soit d’autre, d’ailleurs ! Ce n’est pas moi qui suis allé vous chercher. C’est plutôt vous qui êtes venue m’emmerder ! Après un temps qui lui paraît long, le message ayant atteint le cerveau, la donzelle se calme. Ses larmes se tarissent peu à peu. Se rendant compte de l’indécence de son attitude, elle rougit violemment. Elle se rajuste et dissimule son corps sous la couverture. — Vous… Vous n’appartenez pas à la bande à Derba ?— La bande à qui ?— Vous faites pas partie des pillards qui ont attaqué le village ?— Ai-je vraiment l’air d’un pillard ?— Vous êtes pas du village ? Je ne vous ai jamais vu. Où est-ce que je suis ? le questionne-t-elle tout en retrouvant la position assise, la couverture toujours serrée contre sa poitrine.— Je vous… Tout en écoutant l’homme lui racontant dans quelles conditions il l’a trouvée, la jeune femme parcourt la pièce du regard. Rien à voir avec la chambre misérable qu’elle occupait à Roimans. Ici tout est high-tech, fonctionnel et utilitaire. Le lit sur lequel elle est assise est manifestement un single encastrable. Le bureau, en face d’elle, encombré par un matériel informatique impressionnant est encadré, à gauche par une machine à bouffe et à droite par ce qu’il lui semble être un ...
    ... «personalmedic». Une table de faible dimension et deux chaises complètent le mobilier. Seule touche personnelle : un poster en noir et blanc d’une jeune femme scotché à même le mur au-dessus des ordinateurs. Une chose l’intrigue : elle ne distingue aucune ouverture, pourtant la pièce semble éclairée par la lumière naturelle. Peut-être cela vient-il de cette couleur blanc cassé dont sont uniformément peintes les parois. Au fur et à mesure des explications de l’homme et de son exploration visuelle, elle se décontracte. L’étreinte sur la couverture se relâche ; celle-ci glisse lentement révélant à chaque seconde un peu plus de sa gorge. Luigi a beaucoup de mal à détacher son regard de cette peau lumineuse. Surtout, depuis que se dévoile de plus en plus nettement la vallée séparant les seins. Ses mains se crispent sur le sweat. De la droite, il a empoigné sa queue et la comprime pour que son érection ne soit pas trop apparente. Il faut qu’il répare son antenne aujourd’hui même. S’il ne peut se débarrasser de cette nana d’ici ce soir, ça va être la galère. Quand il a fini son récit, à son tour, il l’interroge : — Qu’est-ce que c’est ces histoires de pillards ? Elle lui explique que les troupes d’assaut de l’empereur Jean ont repris St Claude. La bande à Derba qui occupait la ville depuis plusieurs semaines a reflué vers les montagnes. Des gens qui fuyaient, passant par le village, les avaient avertis du danger. On ne les avait pas pris au sérieux, pensant que ces hommes des villes ne ...
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