Ecole du sexe (13)
Datte: 23/08/2021,
Catégories:
Divers,
... veut que je quitte l’école. Je vous parie que c’est Bastien qui est derrière tout ça ! Il doit sûrement vouloir récupérer sa sœur ! Vous devez me croire. -Ah ouais, pourtant j’ai vu l’état dans lequel était Alice tout à l’heure, intervint Stéphane. D’ailleurs, tout le monde l’a vu. T’es qu’une merde, Fabian. Une merde qui n’a pas hésité à violer quelqu’un sans aucune raison. Monsieur Auburn chercha du regard l’approbation de l’ensemble des premières années et l’obtint. -Vous deux, dit monsieur Auburn en nous pointant du doigt, Fabian et moi, chacun notre tour. Je vous veux dans mon bureau demain matin après le petit-déjeuner. Alice, je voudrais que tu viennes aussi, si possible. Il n’ajouta rien et quitta le dortoir, non sans une certaine colère dans sa démarche. Fabian sembla comprendre la bêtise qu’il avait faite ; il n’y avait aucune échappatoire à ce genre de pratique. Je lui jetai un dernier regard avant de guider Alice jusqu’à notre lit et de l’aider à s’allonger pour la seconde fois dans les couvertures. Je la rejoignis aussitôt et nous nous endormîmes vite pour une triste nuit. La nuit avait été longue pour chacun de nous deux. Alice avait passé la nuit entière à cauchemarder sur le supplice vécu et, chaque fois, je l’avais rassurée. Je nous estimais heureux si nous avions pu dormir une heure. Nous mîmes plusieurs minutes avant de quitter les draps et, après nous être préparés un minimum, nous descendîmes prendre notre petit déjeuner. Alice et moi avions passé ...
... presque toute la matinée à bailler en assurant à Stéphane et Véronica, assis en face de nous, que tout allait bien. Ce n’était pas spécialement vrai, mais ni Alice ni moi n’avions envie de discuter. Lorsque tout le monde eut terminé de manger, nous nous levâmes et, main dans la main, nous nous rendîmes dans le bureau de monsieur Auburn. Au loin, je remarquai que Fabian s’y dirigeai aussi. Ce ne fut qu’alors que je m’aperçus que je n’avais pas vu Mylène hier soir. Elle n’était pas non plus aux côtés de son partenaire. Que pouvait-il bien se passer ? Je commençais à m’inquiéter mais, d’après les traits de mon nouveau pire ennemi, je n’étais pas le pire ; Fabian semblait sur le point de vomir tellement il craignait cette convocation. Venait-il de réaliser ce qu’il avait fait ? Peu importe, pensais-je. Le mal était fait et rien ne pourrait l’aider à se faire pardonner. Lorsque nous atteignîmes la porte du bureau du proviseur, nous avalâmes une ultime fois notre salive et entrâmes. Monsieur Auburn nous attendait, assis à son bureau. -Tu trembles, Fabian ? Tu as bien raison, compléta monsieur Auburn d’un air sévère. Fabian ne fit que baisser les yeux et s’approcha du bureau. Quatre chaises étaient disposées en face de son bureau sur lequel quelques papiers étaient soigneusement rangés et un écran d’ordinateur marchait à plein régime. -Merci d’être venue, Alice. Ma petite-amie fit une esquisse de sourire. Bien qu’elle se sentît plus à l’aise dans ce bureau, elle ne m’avait toujours pas ...