Ecole du sexe (13)
Datte: 23/08/2021,
Catégories:
Divers,
... Sache que quoique tu choisisses de faire, Bastien et moi te soutiendrons. Il me regarda et je hochai la tête. Évidemment que je la soutiendrais. -Je... Je ne sais pas, dit-elle simplement. -Rien ne presse, tu sais, lui répondit calmement monsieur Auburn. Maintenant, toi et Bastien allez sortir. Je vais te demander de te reposer. Je te dispense de cours jusqu’à jeudi. Bastien, je compte sur toi pour ne pas la laisser seule. Après cette épreuve, elle doit pouvoir se sentir en sécurité. Encore une fois, je hochai la tête. Le proviseur nous fit signe de partir ; il n’en avait probablement pas terminé avec Fabian. En repensant à lui, un déclic se fit dans ma tête. -Monsieur, loin de moi l’idée de vous déranger, mais que va devenir Mylène ? Elle n’aura plus de partenaire sans … -Nous parlerons de ça plus tard, si tu le veux bien. J’ai des choses plus urgentes à régler. Je ne répondis rien. Je me contentai de sortir, Alice juste derrière moi. Je n’essayais pas d’écouter à travers la porte et emmenai ma petite-amie jusque dans notre chambre en la tenant par la taille afin que nos corps fussent constamment en contact. Nous montâmes lentement les escaliers sans prononcer le moindre mot. Lorsque nous entrâmes, Mylène, Stéphane et Véronica fondirent sur nous. Étrangement, il n’y avait personne d’autre dans la chambre. -Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? Alice resserra subtilement son étreinte. Je compris le message et répondis que nous en ...
... parlerions plus tard. Pour le moment, nous avions besoin de repos. La nuit catastrophique que nous avions passée devait être récupérée. -Si vous voulez bien nous excuser, Alice et moi allons nous coucher ; la nuit a été rude. Nos trois amis hochèrent la tête et quittèrent la chambre. -Merci, me dit timidement Alice. -Tu n’as pas à me remercier. Tout ce que je fais est normal après ce que tu as subi. -Pas si normal que ça. Je suis désolée. j’aimerais pouvoir effacer ce souvenir de ma tête, mais je n’y arrive pas. Se tenant la tête comme si son crâne la tiraillait, je l’emmenai jusqu’à notre lit et l’enroulai dans les couvertures. Je m’allongeai délicatement à côté d’elle en plongeant mon regard dans le sien. -Je sais que c’est difficile, mais je sais aussi que tu vas y arriver. Après tout, tout le monde est là pour te soutenir. -C’est justement ça, le problème. J’ai l’impression d’embêter tout le monde avec mes problèmes. -Alice, écoute-moi, dis-je sérieusement. Tu n’agaces personne. Tout le monde comprend que tu sois dans cet état. Crois-moi, n’importe qui réagirait exactement de la même façon. Alors maintenant, nous allons arrêter de discuter. Tu vas fermer les yeux et dormir. Quand tu te réveilleras, tu iras peut-être un peu mieux. Alice hocha la tête et, succinctement, m’embrassa. Je lui souris et, passant un bras autour de ses épaules, je posai sa tête sur mon torse et nous nous endormîmes sans qu’Alice ne se réveillât la moindre fois.