1. La Hase et le Rapace - 5


    Datte: 24/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... des amis, il entrevoit la possibilité de reprendre la main sur un des cas qui le préoccupe. Finalement, la matinée est plutôt bonne et c’est l’esprit serein qu’il se rend chez la femme. Depuis la veille au soir, il a décidé de ne plus nommer Evelyne par son prénom. De cette façon, il la dématérialise, la chosifie. Il dispose de dix jours pour en faire une soumise acceptable ou pour la dégoûter à jamais de cet état. Il est bien décidé à en profiter… Il a dû prendre le métro pour arriver à l’heure dite. Il est quatorze heures pile quand il sonne à la porte et que la belle lui ouvre. - Bonjour Demoiselle, puis-je entrer ? - Bonjour… Bien sûr… Le regard noir qu’il lui lance n’a pas besoin de traduction. Elle s’est montrée impolie en ne l’appelant pas « monsieur ». L’homme la détaille et apprécie la simplicité élégante de sa mise. Dommage qu’elle ait commis cette faute. Il la range dans un coin de sa mémoire : les comptes ont commencé. - Installez-vous monsieur, dit-elle en lui indiquant un fauteuil qu’il voit pour la première fois. Puis-je vous offrir quelque chose à boire ? - J’accepterais volontiers un café. Et une chaise, près de la table, nous avons à parler. La jeune-femme s’éclipse tandis qu’il s’installe, et revient avec une tasse posée sur un plateau. Ni sucre ni cuillère ; elle veut montrer qu’elle connait ses goûts. - Asseyez-vous dit-il. Comme je vous l’ai dit, nous avons à parler et à établir, s’il y a lieu, un contrat entre nous. L’homme sort son ordinateur et ...
    ... ouvre le traitement de texte. Il tape rapidement : « Ce jour, 14 novembre 20…, entre les personnes physiques saines de corps et d’esprit : Monsieur*** ci-après nommé le dominant et Evelyne***, ci-après dénommée la soumise, il a été décidé ce qui suit : … » Viennent ensuite les clauses du contrat dans lesquelles sont détaillées la durée mais également tout ce que la jeune-femme refuse expressément. Vient ensuite la longue liste des obligations de la femme envers le dominant et la courte énumération des devoirs du dominant envers sa soumise. Sur certains points, la discussion est âpre. Evelyne recule sur le collier qu’elle refusait de porter à l’extérieur, en contrepartie, l’homme cède sur l’uro qu’il ajoute à la liste des refus catégoriques. Les discussions se poursuivent ainsi deux bonnes heures durant lesquelles chacun défend ses positions. Le contrat est finalement prêt à être signé. Il se termine par ces mots : « le présent contrat est susceptible d’évoluer vers une durée indéterminée et ses clauses d’être modifiées en fonction de l’application qui en sera faite. Cela fera, le cas échéant, l’objet d’un avenant. » L’homme tend à la jeune femme la version papier du contrat, obtenue grâce à l’imprimante portable qu’il traîne partout avec lui, ainsi qu’un stylo. - Relisez et, si vous acceptez ces termes, signez. - Si je ne signe pas, cela voudra-t-il dire que… - Nous revoir ne dépendra que de vous. - Et si je signe ? - Vous serez ma propriété jusqu’au vingt-trois à vingt-trois ...
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