Une passe ? Je trépasse.
Datte: 24/08/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
prost,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
journal,
confession,
humour,
... propos… – ça y est, allez-vous dire, il va encore digresser !… Eh bien oui ! C’est mon privilège de faire durer le plaisir de la « ruminiscence », autrement dit, la rumination de ces petits détails du passé qui prolonge à l’infini, par le miracle de la plume, la magie trop courte d’un souvenir trivial mais si jouissif…– À ce propos, donc, une pensée ridicule me caresse l’esprit : mon propre nombril est serti de… comment appeler cela ?… une bille de chair ?… une excroissance impromptue ?… un tendre nodule chauve ?… Autour de cette petite boule, au creux du nombril, viennent souvent se loger de minuscules flocons de laine ou de lin déposés là par le frottement de mes vêtements sur mon abdomen. Mâchés par la sudation, ces résidus de tissus s’incrustent insidieusement… Et je prends un plaisir proche de la volupté à retirer, le soir, ces petits parasites qui me démangent autant l’esprit que la peau… Je sais Jacques, vous allez me trouver bien nombriliste… mais finissons avec cette digression – qui est aussi une façon de retarder la découverte du trésor convoité de la femme ! –. Il m’est venu à l’esprit, alors que mes yeux l’effleuraient, que le nombril de Cynthia était fait pour accueillir en son terril à l’envers, le tendre nodule du mien ! Je m’enterais à sa chair, retrouvant le chemin perdu du cordon originel, nous deviendrions jumeaux siamois, échangeant nos fluides… inséparables… amoureusement fusionnés… nous nourrissant l’un l’autre… mythiques androgynes… Stop ! ...
... Imagine-toi, bêta, subissant les passes d’armes de la péripatéticienne avec ses clients ! Imagine-toi, la péripatéticienne subissant les remontrances de l’adjudant chef mal luné ! Cauchemar !… Tu sais pourtant que l’enfer, c’est l’autre… (Fin de la digression.) J’arrive au paradis : je veux dire que mon visage surplombe le Mont de Vénus… J’ouvre grand les yeux, je me vautre dans la muette contemplation de ce trésor désespérément espéré ! C’est comme un abricot velouté ! Juste sous le triangle de poils noirs savamment taillé par un expert jardinier, le sexe d’un rose sombre apparaît, renflé, fendu, mystérieux. Les sentinelles des lèvres sont pincées, on dirait qu’elles font la moue… Deux doigts qui ne m’appartiennent pas, surgissent soudain dans mon champ de vision et se posent de chaque côté de la fente close… Fasciné, je les vois ouvrir la plaie qui révèle deux délicats pétales de chair, fines lamelles rougeâtres qui à leur tour s’écartent sur un monde caché… La pourpre en est luisante, tourmentée, l’intérieur de la vulve est si troublant… si profond semble le chaos de viande du vagin que j’entrevois… Au sommet le clitoris : il sort sa petite tête de moine chauve de sous le capuchon de chair rose qui l’abrite… Seigneur, qu’il est attendrissant ! Je suis comme un enfant au pied de l’arbre de noël, qui découvre son cadeau ! — Lèche-moi… entends-je. C’est une voix lointaine, qui vient de l’autre bout de ce corps que j’ai arpenté avec ferveur. Ce n’est pas la prière d’une femme en quête ...