Une passe ? Je trépasse.
Datte: 24/08/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
prost,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
journal,
confession,
humour,
Résumé de l’épisode un : Récit de la première journée de Jean sous les ordres de son maître, Jacques, durant laquelle il a dû subir un châtiment à cause des fautes qu’il a commises en tapant des articles pour un journal. À la suite de cette « fouettée », il se fait vigoureusement sodomiser.Résumé de l’épisode deux : Jacques a chargé Jean de raconter par le menu leur histoire. Mais le personnage décide de lui narrer comment il a perdu son pucelage avec une prostituée à l’époque où il faisait son service militaire. Une passe ? Je trépasse ! La chambre est toute menue, elle m’évoque un boudoir – pas de ces biscuits qu’on couche sur un coulis de crème anglaise, et qu’on accompagne de mousseux, souvenir délicieux du temps de l’enfance… Après la madeleine de Proust, le boudoir de Jean ! – Rideaux et coussins, couvre-lit et tapisseries arborent des couleurs jaune orangé et rouges, parfois tressés de motifs en fil dorés, couleurs chaudes d’alcôve pour amants… Artifice de l’amour tarifé, l’air est saturé de cette teinte que l’éclairage tamisé accentue… Après la pénombre glaciale de la rue, le choc brûlant de la lumière intimiste. Une prégnante odeur d’encens règne, parfum capiteux qui veut peut-être masquer le suint acide et les relents âcres des débauches, abandonnés par mes prédécesseurs… J’en ai croisé dans la rue, de ces veilleurs aux yeux furtifs en quête du plaisir monnayé… leurs regards à la fois fuyants et inquisiteurs, en quête de la « femelle » qu’ils pourront traiter en ...
... putain sans se soucier de la femme… Avais-je ce même regard tout à l’heure ? Peut-être… mais j’espère que non… Si je commence à ruminer ce genre de pensées, c’est foutu… Il faut que je me ressaisisse ! J’ai laissé mon regard errer sur la chambre : la cloison est percée d’une ouverture qui donne sur un sanitaire à peine plus grand qu’un placard : lavabo, bidet, et mini douche. Le tout d’un blanc qui tranche avec les ors du boudoir. La jeune femme a retiré sa fausse fourrure et l’a accrochée à une patère derrière la porte. Elle a une grâce dans ses mouvements fluides, qui me semble déplacée dans ce lieu. Que fait-elle là ? Quel vilain destin l’a amenée dans ce décor criard ? — Comment puis-je vous appeler ? ai-je demandé d’une voix à peu près normale… J’avais recouvré mes sens en égarant, en chemin, le désir fiévreux et la peur. La fièvre est encore en moi, mais différente, contrastée : moins lubrique, plus lucide, plus froide, moins délirante… (« une fièvre plus froide » dans un chiasme à la con… pour le coup, c’est moi qui délire et pourtant je n’ai rien bu.) — Cynthia, me répond-elle.— C’est votre vrai prénom ? Elle me jette un regard à pétrifier Persée… et sans répondre, me tend la main. Je vois bien que ce n’est pas pour que je la lui baise, mais pour éviter toute confusion, elle me précise : « On paie d’abord ! » ; puis, comme pour racheter la brusquerie de son ton (celui de comptable à voix de miel !), elle ajoute, « C’est la coutume ! », manière de me dire qu’elle n’a rien ...