Recuerdos de la Alhambra
Datte: 26/08/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
hotel,
voyage,
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Masturbation
Oral
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Un autre voyage en Espagne deux ans plus tard. À travers l’Andalousie : Cordoue, Úbeda, Grenade, Séville… En stop toujours, n’est-ce pas une forme de voyage qui peut provoquer des rencontres inoubliables ? (Ce texte fait suite au n° 12767) Il n’y eut pas de rencontre mémorable en quittant Madrid, et la route de Cordoue fut sans surprise. Cordoue. Découverte émerveillée de l’architecture de l’Andalousie musulmane, de la Cordoue médiévale. Déambuler entre les colonnes de la Mezquita, forêt de fûts de marbres, rythme des arcs, ors des lieux de prière. La cathédrale :« Ce que vous avez bâti aurait pu être bâti n’importe où, par n’importe qui, ce que vous avez détruit est unique ! ». Se perdre dans les petites rues, découvrir un patio, une synagogue, les jardins de l’Alcazar…. Puis la route de Grenade…. Grenade. Un petit hôtel dans la rue qui monte versla Alhambra. Arrivé tard, je me contente d’une promenade sur les hauteurs, dans l’Albaïcin, regardant le soleil se coucher, profitant de la magie des lumières, des reflets sur les pierres : la forteresse rouge… C’est le lendemain que je visitaila Alhambra. Montant le chemin qui conduit aux portes de la forteresse, longeant les hôtels, un éblouissement soudain… une voiture anglaise, immatriculée à Madrid… Je ne me souviens plus… Madrid ? Tolède ? Je m’approche, non sans attirer l’attention du gardien du parking qui me regarde, l’air étonné. Je renonce et je continue mon chemin, ce qui me vaut d’être suivi d’un regard soupçonneux… ...
... Mon esprit, tout à l’heure si tranquille, se trouble de souvenirs qui ne furent jamais enfouis bien profondément… Une conductrice qui s’arrête sur la route de Tolède, une maison dans un parc, un salon, une danse qui n’en finit pas, le contact d’un corps. Découverte de l’amour physique. Tremblements, désirs, fureur des corps, dans l’ombre, dans la nuit, explosions des sens. Toucher, sentir, goûter, regarder, entendre… Sa peau, ses courbes, ses volumes, ses creux, ses lèvres, sa bouche, son sexe, chaud, humide, le respirer, enivré de ses parfums. Y boire. Découvrir comme un paysage ce corps offert, cuisses ouvertes, jambes légèrement repliées, le sexe luisant, lèvres entrouvertes, sa fourrure qui le révèle autant qu’elle le masque, puis, par-delà le ventre, deux collines jumelles… J’avais encore dans les oreilles sa voix, ses mots, ses gémissements, ses cris, les miens. Tout cela me revenait de temps en temps, parfois dans un léger malaise, nous avons fait tout ça… dit tout ça… Et soudain ! cette voiture, tellement improbable. Puis le souvenir de ses mots :Nous ne pouvons pas nous revoir, jamais ;Adieu, ne nous oublie pas, mais oublie-moi . Il est peu probable que ce soit elle, et elle ne tient sans doute pas à me revoir. Moi, par contre…. Plus tard, dans l’Alhambra, je reviens au présent, à travers la contemplation de l’architecture du passé. De salle en salle, de patio en patio. La merveille des merveilles. Saisi en entrant dans la cour des Lions. Elle est vide, je flâne, ...