1. La branleuse


    Datte: 16/11/2017, Catégories: f, ff, jeunes, frousses, copains, nympho, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation nopéné, portrait, humour,

    — Tu fais quoi, là ?— Ben, j’me branle.— Ah… J’étais conne de poser la question, aussi. Huit mois que je connaissais Charlotte, huit mois que je ne l’avais jamais vue la main en dehors de la culotte. J’aurais dû me méfier quand j’ai emménagé avec elle. Mais j’avais pas trop le choix. Je venais de décrocher mon premier job : avec à peine plus que le SMIC, pas la peine de chercher un appart seule à Paris. Sans parler des embrouilles de caution. Un copain m’a parlé de Charlotte. — On était en fac ensemble, elle est cool. La fille qui est en coloc avec elle se tire. C’est libre au premier octobre. Deuxième étage sur cour, rue de Turenne. Tu vois le truc ? À deux pas du Marais ; hauts plafonds, super lumière, trois chambres, un séjour : c’est top !— Et toi, ça te branche pas ?— Ah ben si, mais elle non. Coloc de filles, pas de mec qui s’installe : c’est sa règle !— T’as dit trois chambres… c’est qui, la troisième ?— Chais pas. Y’a personne, je crois. Mais si y’avait quelqu’un, ça serait encore une fille. Je comprenais ça. Une coloc avec des mecs, ça peut vite être galère. J’avais pas mal donné quand j’étais étudiante. Grosso modo, quatre profils possibles. En un, le macho qui essaye de tirer tout ce qu’il trouve dans l’appart, à part peut-être les chats. Et encore, des fois, on entend couiner. J’ai jamais supporté : dès que je vois ce genre de mec, j’ai le genou qui me démange. En deux, il y a le timide qui ne quitte pas des yeux le plancher et qui rougit quand on lui dit ...
    ... bonjour. Celui-là, on sait qu’il fouille le panier de linge sale à la recherche de vos culottes : dès qu’il en a trouvé une, il se la colle dans les narines et va se branler sous la douche. Quand on passe derrière, on n’est jamais sûr que les traces blanches sur la vitre soient du savon qui a dégouliné. Trop creepy pour moi. En trois, il y a le beau gosse sympa et intelligent, celui qui est juste parfait et qu’on a trop envie d’attirer sous sa couette. Sauf qu’il est déjà pris. Toujours. Et le pire, c’est qu’il ne refuse pas forcément le tour sous la couette, mais qu’il ne l’assume jamais : — Je suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris hier soir, on n’aurait pas dû picoler… Tu comprends, je me sens trop mal par rapport à Marie-Agnès. Elle est si fragile, elle ne comprendrait pas. Le mieux c’est qu’on reste juste amis, hein ? Ouais, c’est pas ce que tu disais cette nuit quand j’avais ta bite dans la gorge et que tu me tenais la tête à deux mains, salaud ! Et moi, je suis pas fragile, peut-être ? Quand tu me bourrais comme une brute, elle était où, Marie-Agnès ? Dire que j’ai failli tout avaler ! Je vais te la faire bouffer, cette couette, maintenant ! Et étouffer ta Marie-Agnès avec ! Enfin, quatrième spécimen, il y a le gay, toujours sympa et marrant, avec qui on peut parler cul comme avec une vieille copine, sauf que parfois il essaye de vous piquer vos mecs. Et puis dans les périodes de célibat, ça énerve d’avoir un joli garçon qui balade à travers l’appart ses petites fesses ...
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