La branleuse
Datte: 16/11/2017,
Catégories:
f,
ff,
jeunes,
frousses,
copains,
nympho,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
nopéné,
portrait,
humour,
... musclées et laisse ballotter mollement sa queue sous votre nez. On a envie de lui sauter dessus, de tout faire pour arriver à le faire bander. On le vit comme un défi, un challenge à… relever. Ouais, relever. Je veux voir briller tes yeux ! Je veux que le sang afflue dans ta bite rien que pour moi ! Alors on s’approche en ondulant, on caresse l’air de rien… — C’est vraiment doux ! Tu t’épiles le torse ?— Oui mais… euh, Lucie, ta main descend vraiment bas, là ! C’est gênant !— C’est rien, laisse-toi faire, tu vas voir…— Mais non ! Hé ! Relève-toi !— Ben quoi ? C’est pas la première fois que tu te fais sucer, non ?— Écoute, je ne suis pas bi, je suis cent pour cent homo.— Alors ferme les yeux et imagine que c’est un garçon.— Non, Lucie. Ça ne marche pas comme ça. Après, on va pleurer dans la salle de bain, en se sentant très très conne. Et lui est à la fois désolé et gêné. Un truc est gâché ; on le sent à sa façon d’éviter gentiment le contact quand on se croise dans le couloir. Donc définitivement, résolument, les colocs de filles, c’est plus sûr. Sauf quand on tombe sur Charlotte plantée devant la télé, les cheveux roux en bataille, un vieux tee-shirt tombant sur une culotte Snoopy à demi baissée, qui se chatouille le clito d’un majeur nonchalant. — Mais ça t’excite tant que ça de regarder Capital ? En plus, avant, j’aurais pu comprendre ; mais là, c’est même plus Lagache qui présente ! Charlotte ne quittait pas des yeux un cinquantenaire boudiné dans un costar-cravate, ...
... très fier de son entreprise de mise en bouteille de sardines des Alpes ou un truc du genre. — M’en fous. Y’a des couleurs, ça bouge. Y’a des moments où je me dis que j’habite avec une malade. Elle a complètement pété les boulons ! À la regarder serrer les cuisses autour de sa main qui tressaute, on pourrait croire qu’elle a le QI d’une mangue. Et pourtant non, c’est pas ça, Charlotte. À peine 22 ans, belle comme un cœur, Sciences Po et Normale Sup, alors que je ne l’ai jamais vue ouvrir un bouquin. Les jambes, oui ; un livre, non. Elle ne bosse pas, et pourtant elle sait tout sur tout. Une tronche. Je l’admire, moi qui ai eu tant de mal à décrocher un diplôme de commerce merdique. Mais c’est juste que son habitude de se branler tout le temps, ça m’énerve. Et ce jour-là plus que jamais. Oui, parce que ça faisait pile une semaine que j’avais largué Jean-Baptiste, et je me demandais si je n’avais pas fait une connerie. Il est marrant, pas con, mignon, et au lit il tient la distance. Pourquoi je l’ai viré ? Je ne sais pas. Si j’étais chez un psy, je dirais que j’ai eu peur de m’attacher. J’ai 26 ans, j’ai envie de vivre, pas de me retrouver coincée par un mec. J’en connais tellement, des filles qui arrivent à 40 ans et qui s’emmerdent avec le même bonhomme depuis toujours. Des débuts enthousiastes, parfois même un mariage – tu sais, c’est pas important, c’est juste des papiers et l’occasion de faire une super fête avec tous les potes, et puis j’ai toujours kiffé de me voir dans une ...