1. Clara, la chic fille...


    Datte: 17/11/2017, Catégories: f, h, fh, hplusag, fagée, handicap, cinéma, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme init,

    Voilà bien longtemps qu’on la connaît dans le quartier. Enfin, on la connaît sans vraiment la connaître. On sait seulement qu’elle se nomme, Clara et qu’elle est ouvreuse au Rex, l’un des dernier cinéma porno permanent du quartier de la Porte Saint-Martin à Paris, en haut des Grands Boulevards Elle y prend son service tous les jours, rituellement à midi moins le quart. Elle arrive dans sa gabardine beige, une peu crasseuse, toujours serrée par une ceinture, été comme hiver. Elle marche à pas pressés, le regard toujours fixé sur le trottoir. Et si un passant, un habitant ou un commerçant du quartier la croise et lui adresse la parole, Clara répond du bout des lèvres, rentre la tête dans les épaules et accélère le pas. A une heure, elle est là, à l’entrée. Une grosse lampe à la main et dirige le faisceau de lumière jaune qui forme un cône devant elle, pour conduire les retardataires vers un siège libre. Et si le spectateur oubli de lui donner un pourboire, Clara, gentiment mais fermement, lui rappel que ce n’est parce que c’est une ouvreuse, à son service et que le cinéma est "spécial" qu’il doit pour autant négliger de lui donner la pièce. Dans le noir de Sa salle, Clara se sent protégée. Elle a appris, au fils du temps, à domestiquer cette ambiance. Elle s’y sent bien, à l’aise, chez elle. Voilà pourquoi elle est capable de si vives réparties vis-à-vis des clients qui ont un "oursin dans la poche" comme elle dit, alors que dehors, en pleine lumière … Il faut dire aussi que ...
    ... Clara ne reçoit que les pourboires pour vivre … Elle reste juste à l’entrée de la salle. Derrière la porte durant toute la séance. Debout, généralement, ne s’asseyant qu’à la moitié du film, sur le petit strapontin prévu par la Direction, à cet effet. Des films pornographiques, elle en a vu, revu et re-revu, Clara … Avec ses quarante cinq printemps, dont près de vingt au Rex, à raison de deux films par semaine, six jours sur sept, diffusés huit fois par jour … ça en fait des culs et des culs étalés en gros plans et cinémascope, ça en fait des litres et des litres de sperme, lâchés sur les fesses, les ventres, les figures et dans les bouches des actrices. Aussi, lorsqu’elle rentre le soir dans son studio, elle est épuisée et s’endort sans arrières pensées. Clara, semble rester insensible aux spectacles qui se déroulent tous les jours devant ses yeux et elle refuserait tout net, d’admettre qu’elle peut connaître le moindre émoi face aux images qui défilent devant ses yeux … quoique ! Lorsqu’un ami m’a parlé de Clara, il m’a expliqué que l’ouvreuse pouvait aussi se montrer très gentille envers certains de ses vieux habitués … Mais cela était dit sur le ton de la confidence et sous couvert du secret et de la discrétion la plus totale. Alors, par un bel après-midi de printemps, je suis rentré au Rex, pour découvrir Clara, essayer de l’observer. Le film qui se déroulait sur l’écran … j’avoue humblement ne pas en avoir conservé un souvenir impérissable … Des gros plans de sexes mâles, ...
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