Chemin faisant
Datte: 17/11/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
hotel,
Masturbation
nopéné,
fdanus,
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attirautr,
En ce mois d’avril, je randonnais quelques jours dans les Corbières. Sur le coup de midi, une averse me fit trouver refuge sous le portail d’une chapelle isolée. J’enlevai le poncho et m’apprêtais à me régaler d’une pantagruélique boîte de sardines lorsque des bruits de pas se firent entendre : une personne arrivait elle aussi en cet abri. Ôtant elle aussi son poncho, une femme me tournait le dos ; elle sursauta presque en se retournant. — Oh, bonjour !— Bonjour aussi !— Un abri à point nommé, n’est-ce pas ? Et tellement à l’aise pour y festoyer ! Elle sourit. Je l’évaluai plus jeune que moi, disons la quarantaine. Mais les femmes savent se montrer plus jeunes qu’elles ne le sont. Cheveux châtain (légère coloration) courts. Pas vilaine ; ma taille (1, 75 m) mince sans être maigre, et des yeux… noisette, aussi rares qu’expressifs, j’adore. Elle sortit de son petit sac à dos une salade de riz maison et me souhaita bon appétit. Il fallait meubler le face-à-face, aussi la conversation partit sur nos randos respectives. Je faisais une boucle de cinq jours de château en château avec ma petite tente sur mon dos. Elle randonnait à la journée ce samedi pour faire des relevés sur différentes plantes de la garrigue, en fleurs en cette saison. Elle faisait partie de l’association de sciences naturelles d’une préfecture voisine. Je lui montrai donc sur mon numérique les macros que j’avais faites le matin même car, sur le plan esthétique, le sujet m’intéresse. Elle connaissait la ...
... plupart des plantes par leur nom, sinon elle les retrouvait sur un livret maintes fois feuilleté. La conversation était aussi agréable qu’elle était charmante. L’éclaircie arrivant, elle baissa la fermeture Éclair de son coupe-vent, et je fus tout ému de découvrir qu’elle portait un pull ras du cou en mohair bleu. Tricoté en mailles serrées avec un fil à poils relativement courts de 5 millimètres, il me semblait d’une délicieuse douceur… Puisque nous nous jugions de compagnie agréable, nous prîmes ensemble le sentier qui nous mènerait en fin d’après-midi elle à sa voiture, et moi vers mon prochain bivouac. Elle était vraiment plaisante : un beau cul sur de belles pattes de derrière pour parler vulgaire, une poitrine modeste (mais le volume n’est pas tout en ce cas), et puis son port de tête, ce regard, ce cou et ce pull que le vent fraîchissant ne me permit pas de découvrir davantage… Elle se montrait passionnée, disserte en explications ; je ne fus pas long à deviner qu’elle était prof. « De sciences ! » précisa-t-elle. Je continuais à faire des photos, et elle était curieuse du résultat que nous regardions sur l’écran, forcément proches l’un de l’autre. Délicat était son parfum. Nos regards se croisaient de plus en plus souvent alors que l’après-midi s’étirait. — Je vais vous mettre en retard…— Peu importe, le cours est magistral !— Vous n’êtes pas si ignorant que cela. La balade prit trois fois plus de temps. Nous arrivâmes finalement à destination presque à regret. Le bistrot ...