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Passer du fantasme à la réalité ? Oui, mais après...
Datte: 19/11/2017, Catégories: couple, couplus, extracon, anniversai, jalousie, noculotte, Oral
... accrocher mon regard ; elle quémandait l’encouragement ou la désapprobation pour pousser l’aventure plus avant. Sans la moindre chance d’y parvenir : les hommes sont lâches, c’est bien connu. Certes, je bandais comme un bouc à la pensée de la voir se comporter en salope, mais j’entendais ne rien assumer, pas une once de responsabilité même si je vivais la situation la plus bandante de toute ma vie. À vrai dire, je ne savais sur quel pied danser ; la raison me commandait de tout arrêter, mais j’avais envie de folies, pas d’être raisonnable ; comment dire « stop » quand on pense avec sa bite ? Je me concentrai sur le vide sidéral, le nez dans ma coupe de cognac. Patrick copiait ma conduite ; il venait de vider son verre à petites gorgées pour se donner une contenance et semblait faire des plans sur la comète, sans doute tenaillé entre le noble sacrifice du renoncement au plaisir sur l’autel de l’amitié sacrée et une furieuse envie de se jeter sur cette femelle offerte. Qui ne dit mot consent : mon manque de réaction équivoque pouvait passer pour de la complaisance, ce qui ne risquait pas de faire tomber son érection. Taraudés l’un par l’attrait pervers de la transgression, l’autre par l’espérance de goûter au fruit interdit, nous étions tous deux suspendus à la décision souveraine de ma princesse. Aucune parole ne fut prononcée. Pas un bruit. L’atmosphère était devenue étrangement électrique ; « muy caliente » serait l’expression la plus exacte, chacun se demandant ce que les ...
... deux autres allaient faire. Quand la reine du bal se décida enfin en lui faisant signe de l’index pour le faire venir à elle, Patrick répondit à l’invite en parcourant à la vitesse de la lumière les quatre pas qui les séparaient. Je surpris le sursaut de recul de notre ami quand la main féminine se posa sur son entrejambe ; il la laissa le masser sans faire le moindre geste et ne bougea pas une oreille tandis qu’elle défaisait un à un les boutons de sa braguette. Ma chérie avait franchi le Rubicon et venait de plonger la main dans le pantalon de Patrick. Elle se saisit du membre bandé comme un ressort et le sortit pour le caresser à l’air libre. Tandis qu’elle le branlait doucement d’une main, elle défit le bouton de la ceinture et tira pantalon et boxer jusqu’aux genoux de notre ami. Elle me lança alors un regard de défi et emboucha la queue de Patrick. J’étais abasourdi de voir comment la situation avait tourné en quelques minutes ; j’avais à peine eu le temps de voir le pénis de notre ami. Un réflexe incontrôlable de vanité masculine m’amena à le jauger par rapport au mien, d’évaluer qu’il était bien plus fin, un peu plus court, avec l’apparence d’une jeune carotte toute rose et bien droite. Mon égo de mâle se trouva conforté dans un comparatif à mon avantage. Avec un membre au-dessus de la moyenne de dix-huit centimètres de long par cinq de diamètre, je me rassurai en estimant que je pourrais satisfaire mon épouse bien mieux que ce concurrent moins bien doté. J’en étais là ...