Folies en rut majeur (3)
Datte: 19/11/2017,
Catégories:
Erotique,
Elle partit sans bruit alors que les deux autres s’étaient endormis. Tout son être était encore en attente d’amour physique. Insatiable, le mot qu’elle aurait employé si elle avait dû décrire son état. Les spasmes de son ventre remontaient de temps en temps au niveau de ses nerfs, la rendant presque irritable. Tout en refaisant le chemin qui menait chez elle, elle avait en tête cette incroyable journée. Cette manière pourrie de l’avoir forcée, au début. Et au début seulement parce que quelque part, elle avait pris goût à ces assauts des deux beaux mâles. Aline avait des étoiles dans les yeux, des étoiles dans le crâne. Une vraie galaxie, la Voie Lactée complète tournait en boucle sous ses cheveux en bataille. Sa langue gardait l’acidité du sperme des deux hommes qu’elle avait épongé sans se poser plus de questions. Le plaisir infini qu’elle avait pris, le plaisir trouble, cette manière très bizarre d’avoir apprécié d’être obligée, pour ne pas dire de s’être soumise de bon cœur. Elle se disait qu’elle aurait encore pu rechigner davantage… au début, mais au final, cette façon lui avait donné mille et un frissons. Elle ne pensait plus qu’à cela en arrivant chez elle. Elle y songeait encore tout en préparant le repas de son mari. Et lorsqu’il rentra, après sa journée de boulot, elle affichait un large sourire. Son envie de lui restait intacte, décuplée peut-être aussi par ces turpitudes. Gabriel ne cherchait pas à profiter de la bonne humeur de son épouse, il ne voyait rien ...
... finalement. Cela mit en rage la brune une fois de plus. Quel idiot ! Pourquoi la refusait-il comme ça ? Elle voulait de l’amour, du sexe, pas une amitié, pas une camaraderie, pas un frère à la maison. Non, elle attendait de lui qu’il la reprenne en main, qu’il lui fasse… qu’il la baise ! Merde ! Il ne comprendrait donc jamais rien ? Il s’était plongé dans la lecture de son sacro-saint journal et ses yeux ne s’attardèrent pas plus de la seconde réglementaire à un bisou de retour, sur ce corps qu’elle lui présentait. Que fallait-il donc qu’elle fasse pour qu’il retrouve un certain entrain ? Faudrait-il que ce soit elle qui lui passe la main au cul ? Non, mais ! Quel con par moment ! Le canard semblait plus important aux yeux de son mari que sa femme ? Elle enrageait vraiment et se promettait qu’il serait… mais en y réfléchissant bien, il avait déjà une longueur de retard. Elle se confortait dans sa position de femme délaissée. L’esprit saurait toujours si bien s’inventer des misères ! Le bonheur se cultiverait une autre fois. Et désormais pour le sexe, elle savait où aller. Gaby ne voulait plus rien, ne pouvait plus rien lui apporter ? Qu’à cela ne tienne, d’autres s’en chargeraient aussi bien que son mari. Et elle ne trouvait plus aucun mal à cela. Tant pis pour le vaincu, il aurait toujours tort de toute manière. Il n’aurait pas le droit de se plaindre, elle était si souvent venue le solliciter sans résultat, qu’il aurait dû s’attendre à ce qu’elle se trouve un amant. Deux étaient ...