1. En retard à l'hotel Triangle


    Datte: 22/11/2017, Catégories: fh, hplusag, prost, hotel, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, pénétratio, tarifé,

    « Chez beaucoup de mammifères, la première copulation est décisive. Cet acte qui se fait au hasard peut les lier pour la vie. Deux campagnols des plaines qui copulent se condamnent mutuellement et instantanément à la fidélité conjugale. L’acte sexuel fait couler l’hormone de l’amour, l’ocytocine dans les veines et les neurones. » Lucy Vincent. Cela faisait vingt minutes que je patientais dans la chambre. Je descendais de temps à autre demander à la fille du desk qui me regardait de biais si elle ne voyait rien venir, si quelqu’un ne m’avait pas demandé, et j’avais Serena au bout du fil qui ne comprenait rien, elle était censée prendre un café en face, cela ne mettait pas tout de même pas vingt minutes de traverser la place. Je suis sorti dans la rue et j’ai vu une grande fille blonde visiblement très énervée qui marchait au pas de charge en téléphonant elle descendait la rue et me dépassa avant que je l’appelle: « Kristina ?» C’était Kristina. Son taxi l’avait laissée à deux cent mètres et elle avait Serena qui lui criait dans les oreilles. Nous sommes montés dans l’ascenseur. Nous nous sommes à peine regardés. Elle sentait bon. Arrivés dans la chambre, je n’avais pas eu le temps de lui servir une coupe de champagne qu’elle fondait en larmes. Comme dans les films américains où on voit ces filles qui battent des mains devant leurs yeux dans un effort aussi désespéré que ridicule pour faire du vent et sécher leurs larmes naissantes. Après trois coupes ma jolie Finlandaise ...
    ... allait beaucoup mieux. Je la détaillai : elle était sublime, elle avait la figure de Portia de Rossi en plus belle, vous savez celle qui joue Nelly Porter, l’associée blonde d’Ally Mc beal. Ses larmes rendaient brillants ses grands yeux bleu clair puis traçaient des fines jambes de Rimmel sur ses pommettes. Elle portait une robe crème de couturier, ultra légère, qui dévoilait plus qu’elle n’habillait son corps sublime, et elle avait pour seul bijou une montre en or. Elle était inconsolable. Elle s’était fait agonir d’injures par son agente pour son inconséquence. Elle me dit : — Tu n’es pas supposé voir cela. Je le sais. Mais je n’arrive pas à m’arrêter ! Elle faisait référence à la pièce de théâtre qu’elle doit jouer dans ces circonstances.— C’est normal de pleurer, cela ne me dérange pas, au contraire, tu es sensible, c’est plutôt une bonne nouvelle…— Ce n’est pas l’avis de tout le monde.— Je n’aime pas les actrices, ou alors les très bonnes.— Ça tombe bien je ne sais pas jouer, dit-elle en continuant à pleurer, et je n’aime pas les gens mal élevés…— Je ne connais qu’une façon de te consoler, lui-dis je en caressant ses cheveux d’or.— Montre-moi…, dit-elle en m’embrassant très doucement. J’aime bien jouer le jeu de la séduction, faire des présentations, flirter, ne pas me précipiter, mais là j’ai senti qu’il fallait opérer un changement radical de contexte émotionnel si je ne voulais pas que cela déraillât complètement. Et là, ce changement s’est opéré, comme un faux pli dans le ...
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