1. Gwendoline


    Datte: 22/11/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C'était une grande fille d'une vingtaine d'années, plutôt sportive mais fine, blonde à cheveux mi-longs en casque. C'est ce prénom qui m'avait interloqué. Elle m'avait dit, mes parents se sont connus se sont aimés sur un film de Just Jaeckin, Gwendoline. Alors quand je suis née, c'est ainsi qu'ils m'ont baptisée, en mémoire de ce moment-là. Moi, je me souvenais de ce gars, Just Jaeckin. Photographe de mode, people, espèce de paparazzi pas cul mais presque. Une sorte de David Hamilton, trouble, et puis des films, Histoire d'O, Emmanuelle, ... Je revoyais aussi le mec avec sa toute petite auto, une Diva, en courses automobile au Castellet, à Lédenon, avec sa gonzesse, une belle blonde de trente ans sa cadette qui suivait sur les stands en panneautant les temps et puis au paddock en intimités de fond de box, dans le sombre derrière les piles de pneus. Faut dire que moi aussi je participe de ce milieu de la course automobile historique amateur avec ma Lotus, de circuit en circuit, les fins de semaine. Mais la fille dont je vous parle, Gwendoline, m'avait, elle, l'air bien claire, bien saine. Enfin juste à mon goût. Ce jour-là, on était en groupe, sorte de weekend de motivation de notre entreprise, Free. Enfin Iliad. Xavier menait discrètement la danse en nous coachant d'attraction en attraction à Disneyland-Paris. Le soir nous allions avoir dîner de gala au cours duquel serait annoncée et développée la stratégie du groupe pour l'année 2017. La fille me plaisait et je me faufilai ...
    ... présentement pour, subrepticement, la retrouver dans une des cellules d'exploration spatiale 3D montée sur vérins hydrauliques qui ferait voyage aventureux entre les astéroïdes. J'eus la chance d'être harnaché six points juste à côté d'elle et nous avons, en attendant le départ de la capsule pour le voyage lunaire, poursuivi notre discusion du matin. La fille me plaisait bien. Elle avait de grands yeux rieurs mais surtout, en dessous, deux beaux nibars lourds qui gonflaient son chemisier blanc sur le devant. Autant ses yeux étaient clairs et francs, autant, en contrepartie, ses nibars avaient tétons divergents de strabisme pathologique. On voyait parfaitement les aréoles sombres qui tendaient le fin coton et les pointus qui visaient chacun son objectif à droite et à gauche mais pas du tout dans la même direction. C'en était gênant. Je pensais à la Grande Vadrouille et à ce soldat allemand, en charge de la DCA, incapable de viser l'avion de ses yeux en grande vadrouille eux-aussi. Mais, bon, personne n'est parfait, c'est bien connu, surtout des cinéphiles. Et je voyais Marylyn en noir et blanc et Brown qui ramait en disant cette réplique fameuse juste avant The End. Mes yeux à moi restaient bloqués sur ce chemisier divergent et mes mains jouaient à Parkinson, autre pathologie, pour éviter de s'y poser en lévitation hasardeuse. Cette Gwendoline déclenchait en moi de fortes pulsions amoureuses, bitos en expansion maximale dans mon boxer mon pantalon et les sangles du harnais de ...
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