Gwendoline
Datte: 22/11/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... si elle lui fait le coup de la capsule du bitos aspergeur des passagers de devant, l'ami Xavier sera mon frère et j'en étais presque plus flatté que jaloux. Mais non. Son sourire coquin était pour moi. Et pas du tout pour ce grand con de Niel, PDG génial mais assurément petite bite. Enfin, c'est ce que je me disais dans ma tête. On se console comme on peut. L’ascenseur nous a menés lentement jusqu’au faîte de l’immeuble et là, une fenêtre immense, dernier étage, nous a ouvert l’horizon sur le soleil couchant et les immenses plaines de Brie. Au loin, j’ai aperçu une silhouhette fantomatique, comme une Elfe, comme un feu folet dans les blés ondulants sous la brise. C’était Misa qui passait par là … courant à légères foulées dans un chemin creux sans le moins du monde se soucier de nous. Puis la fille au casque blond a regardé Niel dans les yeux. J’ai pensé, ça y est, elle va le choper de main droite just’avant l’écroulement qui faisait l’attraction. Mais non, c’est moi qui ai eu réaction saine en empaumant de mes deux mains ses seins lourds et moelleux, un bras à son cou la serrant contre moi, l’autre par devant, simplement. Bien m’en a pris car l’ascenseur a plongé vers le bas de toute la hauteur des vingt étages, et tous étions en lévitation, en g négatif. Et les deux magnifiques nibars dans mes paumes hardies avaient pris légèreté inverse de pesanteur. Cette sensation a bousculé toutes mes certitudes pendant quelques instants. Jusqu’au moment du freinage lors duquel les ...
... dits seins ont pris plusieurs kilos en sus se faisant si lourds dans mes mains que j’ai brusquement cru ne pas pouvoir les porter. Dieu merci, de grand effort j’ai su pallier l’absence de soutien-gorge et remplir le rôle qui m’avait été dévolu. La fille maintenant me regardait avec infinie reconnaissance et je n’en n’était pas peu fier sous les yeux du Grand Patron, Xavier. Hein, Niel, après ça, sûr que je puis t’appeller par ton petit nom ! Le carcan de sécurité en acier qui nous protégeait s’est relevé en bourdonnement électrique et nous avons quitté le manège. Niel s’est perdu en avant du groupe et je suis resté près d’elle. Elle m’a pris la main. Elle habitait Paris dans le Vième près du Saint-Germain. Moi j’étais de province, du soleil de Méditerranée. On a décidé de se retrouver le weekend suivant d’un coup de TGV Paris-Montpellier pour nager dans les eaux chaudes de Palavas-les-Flots, dîner dans une paillotte en bord de plage et dormir ensemble dans mon chez moi, sous les toits, dans l’Ecusson. * Une semaine après, Gwendoline est arrivée à Saint-Roch et je l’y attendais. Ma Smart cabrio nous menés à Maguelone et nous avons nagé. Elle m’avait dit en débarquant je n’ai pas pris de maillot, j’avais répondu, qu’importe, ici chez-nous on se baigne toujours tout nus sans vergogne. Et c’était vrai : sur la plage immense de sable blond tous étions en simple appareil, jeunes et décontractés. La paillotte des Frères Pourcel, le Carré blanc nous attendait. Thon laqué à la plancha et ...