1. Le bar de nuit


    Datte: 27/11/2017, Catégories: fh, danser, fsoumise, hdomine, Oral sm, BDSM / Fétichisme

    Suzanne avait donné rendez-vous à Pierre mais celui-ci a déjà eu le temps de finir son bock d’Abbaye d’Aulne et toujours pas de Suzy. Il s’apprête à en recommander un autre quand une créature s’avance vers lui. Il ne l’identifie pas au premier regard : sa brunette de copine s’est teinte en rouge ! — Incroyable ta chevelure incandescente ; elle me surprend encore plus que tes courriers.— Rassure-toi, cela ne tient que le temps d’un shampoing, lui répond-elle.— Comment faut-il interpréter ce marqueur ? interroge Pierre. Est-ce une aspiration barbare ou une volonté de séduction ? Elle ne prend pas la peine de répondre. Aussi bien ses vêtements parlent pour elle. Jamais Suzanne n’a porté de jean aussi serré et il est évident que sous sa courte maille de jersey qui laisse son petit nombril à l’air, elle ne porte pas de soutif. Pierre s’exprime longuement sur sa journée de travail qu’il a besoin d’expurger, mérite cathartique de la parole adressée à un être de confiance. Ses cours de rattrapage. — Rude journée que de mettre à l’ouvrage ce groupe d’élèves démuni de toute culture et qu’il faut mener en accéléré jusqu’au BAC. Cours magistral le matin, méthodologie de la dissertation l’après-midi. Il m’a fallu créer un climat de coopération puis solliciter l’expression, rectifier sans inhiber, impulser, mais aussi recentrer quand ils se dispersaient. Au démarrage, le groupe était sur sa réserve mais le repas les a déridés et l’après-midi fut un véritable feu d’artifice de créativité ...
    ... et d’analyses pertinentes. Comme promis, après avoir dégusté un potjevleesch frites, Pierre emmène Suzanne dans son bar à jazz préféré. Le caveau du Hérisson est bondé comme un pub irlandais, pas de place assise. Une déroutante formation de jazz assemble arrangements folkloriques et rythmes de fanfares. Le saxophoniste se fait le support de mielleuses mélodies empruntées aux refrains faciles mais émouvants des hits parades. Le batteur, une fille, en stretching rose fluo au mince tissu élastique martèle sa caisse claire et ses cymbales. Le trompettiste aux entrées fracassantes s’efface dès les premiers accords de la guitare solo. La voix suave d’une capverdienne donne le ton, envoûtant et entraînant. Pierre raconte la suite de sa journée en se collant à l’oreille de Suzanne. L’ambiance du café devient délirante. Des filles se lancent dans un concours de tee-shirts mouillés, les roberts baptisés à la bière, au champagne ou aux cocktails couleur Caraïbes. Les gorges gonflées gondolent sous les maillots trop étroits. Les garçons aux mains graveleuses plongées dans des verres de pils ou de vin de Californie, paluchent les nichons de proximité. Pierre remarque l’érection de tous les boutons tétoniques. — J’adore les seins qui bandent, surtout les petits ! Allons, buvons un verre de bière allemande que je te dédie : An Der Lust ! An Dieser Unheimlichen Freundlichkeit !(Pierre n’est pas certain de l’exactitude de ses propos. L’on pourrait les traduire ainsi : Au plaisir ! À cette ...
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