Impulsions comateuses (5)
Datte: 02/07/2017,
Catégories:
Divers,
... poussa un lourd soupir, exténuée elle s’assit et lit avec délice une revue qui traînait sur un meuble. Les infirmières passèrent voir comment tout allait, puis une heure plus tard sa fille et deux de ses copines entrèrent. — Salut les filles. — Salut maman. — Bonjour Madame Dupuits, dirent en chœur ses copines. Laura s’approcha de son frère et lui fit un gros bisou sur la joue. — Eh oh Théo, chuchota-t-elle à son frère. — Désolé ma chérie mais Théo va sûrement dormir jusqu’à demain, il a eu une journée... fatigante. — Que s’est-il passé ? Isabelle ouvrit la bouche et ne trouva pas raison valable. Voyant sa mère en peine, Laura se pencha et dit tout bas : — Ne me dis pas qu’il est encore passé sur une infirmière et qu’il s’est crevé. — Nooon pas du tout ! Il a beaucoup marché ce matin et dans le coup... capout. Laura parut si triste qu’elle lui révéla la nouvelle. — Mais puisque tu es là, j’ai une annonce. Laura ouvrit grand les yeux accrochés aux lèvres de sa mère. — Il rentre dimanche à la maison. Laura sursauta et regarda ses copines, elles crièrent en même temps de joie. — Oh c’est trop bon ! Fit l’une d’entre elle. — On va faire une putain de sauterie, dit l’autre. — Carrément ! Finit Laura. Isabelle se leva de son siège, mécontente. — Oh les filles vous vous croyez où, à crier comme ça ? Les filles s’arrêtèrent et s’excusèrent. — Désolé m’man. — Oui, désolée Mme Dupuits. Elles discutèrent toutes les quatre de la soirée du retour. Isabelle voulait attendre que Théo ait ...
... repris ses marques à la maison mais les filles insistèrent pour que cela soit une surprise dès son arrivée. — OK OK, vous avez gagné. — Yes, fit Laura. — Tu prépares les invitations pour toute la famille et pas plus, dit Isabelle, mais en voyant les mines déconfites des deux amies de sa fille ajouta : bien sûr toutes les deux vous pouvez venir. Laura eut un grand sourire, elles firent immédiatement une liste des invités et des achats à effectuer. Elles parlèrent bas mais finirent par réveiller Théo. — Oh là, les filles, ça fait un bout de temps que je vous avais vu. Elles tournèrent toutes les quatre vers lui, surprises. — Théo, s’écria Laura en sautant sur son frère. — Oh mon Théo, je t’aime. — Oh là là, qu’est-ce qui se passe ! — J’ai appris que tu rentrais et je te jure que je vais être aux petits soins pour toi. Isabelle retint un haut-le-cœur et espéra que sa fille n’irait pas trop loin dans ses soins pour aider son frère. — J’ai bien cru qu’on ne te parlerait même pas après tout ce chemin, dit Marie, l’une des amies de Laura. — Désolé mais le Docteur Renaud m’a épuisé. Il soupira et sa mère fut prise d’une véritable terreur. — Si vous saviez ce que j’ai dû faire pour la contenter. Laura rit et dit : — Maman nous a expliqué que tu as fait de l’exercice. — Tu parles, j’ai bien cru tourner de l’œil à un moment. Toutes les trois pouffèrent, mais Isabelle crut que son cœur allait exploser. — Suer un bon coup, c’est bon pour toi, c’est-ce qu’il faut se dire, ajouta Alia, l’une ...