1. Le peintre et son modèle


    Datte: 30/11/2017, Catégories: fh, amour, ffh, fffh, fplusag, prost, Masturbation historique,

    ... muscadet du pays nantais ? propose Sophie. Si mon atelier est une étuve, en revanche ma cave reste assez fraîche.— Volontiers, dit la baronne tout en essuyant vainement la transpiration qui s’écoule sur son double menton. N’importe quoi pourvu que ce soit frais.— Trinquons donc à ce travail auquel je me consacre entièrement.— Savez-vous, jeune homme, dit la baronne sur un ton sévère, qu’en vous livrant à ce genre de turpitude, vous vous exposez à un accident très grave ? Dans son livre, le docteur Bouchut explique que ce vice, qui pour vous n’est même pas solitaire puisque vous avez l’audace de l’exposer en public, conduit à l’hébétude et à la tristesse en ébranlant les systèmes musculaires et nerveux. Déstabilisé, Jules reste bras ballants. — Pourquoi êtes-vous venue ce matin ? demande l’artiste agacée. J’aimerais travailler tranquillement et comme je l’entends. Vous verrez le résultat lorsque ce sera fini. Quant à la santé de mon modèle, je crois que c’est son problème, pas le vôtre.— Voyons, ma chère, pourquoi n’irions-nous pas au secours de ce jeune homme ? Et puis, il est à notre service après tout. Je trouve son anatomie vraiment très plaisante, de sorte que le verrais bien dans mon lit, pas plus vêtu que maintenant. Mon mari est habitué à mes frasques : il ne verra pas d’inconvénient à ce que je soulage un peu ce jeune modèle qui semble manquer de chair féminine. Vous verrez, dit-elle en s’adressant à lui, vous passerez de bons moments avec moi, et en plus je saurai ...
    ... me montrer généreuse. Ce faisant, elle glisse perversement un doigt le long du raphé séparant les deux bourses, puis palpe les testicules comme des fruits mûrs qu’on envisage d’acquérir. — Laissez-le ! crie Sophie. Vous êtes encore plus perverse que je n’avais imaginé. Vous croyez sans doute que le monde est rempli de larbins à votre service ?— Sacredieu oui, bien sûr. Il suffit d’y mettre le prix. Voyons, mon garçon, à combien estimez-vous la somme que vous jugez nécessaire pour me satisfaire ? Suffisamment, en tout cas, pour vous mettre quelque temps à l’abri de besoin. Et puis vous verrez : malgré mon œil de verre et mes cent quarante kilos, je ne suis pas une si mauvaise affaire au lit. Aidez-moi à le convaincre, chère amie, autrement je me dédierai de ma commande de ce tableau…— S’il le faut vraiment, je peux faire un effort… avance Jules.— Rien du tout ! dit l’artiste en colère. Dehors, Madame ! Ici malgré les apparences, c’est un atelier de peinture, pas une maison de tolérance. Je travaille sérieusement. Si vous ne voulez plus de ce tableau, tant pis pour vous. Je trouverai bien un autre acquéreur. La baronne, vexée de cette rebuffade, quitte l’atelier en claquant la porte. — Comment allez-vous vous en sortir maintenant ? demande Jules.— Ne vous inquiétez pas de cela. Vous vous seriez vraiment prostitué pour m’aider ?— Oui ; quoi qu’il m’en coûte, je l’aurais fait pour vous, parce que… Il rougit, incapable de finir sa phrase. Sophie le fait pour lui. — Parce que vous ...
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