1. St Valentin


    Datte: 01/12/2017, Catégories: Mature,

    ... songé à me prendre un amant. Ce serait ajouté du désordre à ma vie. Une amie a bien tenté de me vendre la drague sur les sites. J'ai trouvé cela vain. Elle y dégote nombre d'amants dont des jeunes. Être couguar trop peu pour moi.Une nuit je me suis pris à rêver d'Éric. Scandale je le suçais. J'eus honte de moi. Cet Éric n'a pas du être vilain dans sa jeunesse. Indéniablement il porte beau. Il dégage de la virilité. Son crâne dégarni, son joli ventre ne me répugnent pas. Mon dernier amant il y a deux ans avait cet âge. Un homme mure me rassure. Les autres nuits le voisin est revenu dans mes rêves. Je ne peux en parler à personne. L'autre fois dans la voiture il put remarquer que j'étais maquillée. Je l'allumais. J'eus l'impression de tourner folle. Je songeais à renoncer au bridge.Le chasseur perçut le gibier. Il sentit le coup. Ses regards ne laissaient plus planer d'équivoque. Je rougis baissant les yeux à la façon d'une vierge. L'attaque fut brutale. Il me dit de go que cela lui faisait de la peine de me traîner au club de bridge. Il voulait que je l'accompagne un jour à la rivière où avec des copains il pêchait. J'y prendrais de l’air. J'aurais loisir de lire sur un banc ou dans la voiture. Le plein air serait toujours mieux que la pièce confinée du bridge. Au début je trouvais idiote sa proposition.Puis un jour de guerre lasse, je dis oui. Il faut dire que la veille j'avais vu un film où une nana au chômage et délaissée sombrait dans l’alcool. Je vins à m'identifier à ...
    ... ce personnage. Prise de panique et je ne sais pourquoi je m'en ouvris à Eric. Il n'en a paru offusqué. Il me dit que sa sœur s'était trouvée en ce cas. L'œil sévère il ajouta : Il est un âge où il faut se reprendre et vivre. Coup de pied de l'âne au lion, il ajouta : "Ne comptes pas sur ton homme ni tes gosses !"Je fus ébranlée. Prétextant un bobo j'éludais le bridge et accompagnait Éric à sa rivière. Il eût la délicatesse de m'épargner sa bande de copains. Cela ne le dérangerait pas de tâter du goujon seul. Il m'expliqua doctement l'art du pêcheur. Il sourit à mes efforts manifestes pour m'intéresser à la chose. Il m'invita à lire, fumer et écouter la radio dans la voiture. De loin de temps à autre il me faisait signe quand il avait attrapé une chose. J'y étais mieux qu'au bridge. Je renaissais.Le sentiment s'immisça qu’Éric était un type bien. Qu'il m'avait deviné et d'une certaine façon secouru. Je fondais à vue d’œil tel une glace sous le soleil. Mes scrupules s’envolèrent. Je ne savais comment résister à cet homme. N'avais-je pas consenti à venir ici ? Il pouvait disposer de moi. Je paraîtrais ridicule à me refuser après avoir accepté de venir. J'étais résignée et en même temps curieuse de ce qui allait advenir. Un frémissement si caractéristique me parcourut. J'étais femme.J'eus une boule au ventre quand je le vis venir vers moi. Nanti d'un sourire son visage se mua en gravité. Le regard était dur. C'était celui d'un homme de désir. Il me cloua sur place. Tête sur le ...