1. Théâtre


    Datte: 01/12/2017, Catégories: ff, ffh, fbi, cocus, Masturbation

    ... si loin de moi… Elle pose un baiser au coin de mes lèvres puis disparaît par le couloir. La robe de Julia est vite recroisée, et elle s’évapore à la suite de Maud. Je me réajuste et éponge mes dégâts d’une serviette en papier, alors qu’Anne n’a pas encore ouvert les yeux. Quel bol que personne ne soit venu ! Quel bol d’avoir vécu une histoire pareille, que connaissant ma prude épouse, je n’aurais jamais osé imaginer ! Je m’approche d’elle, la ramène doucement à la réalité et l’aide à se rhabiller. Elle semble abasourdie, assommée. Je ramasse nos affaires et la guide au travers des couloirs et des escaliers. Nous rentrerons sans un mot. En arrivant chez nous, ses seules paroles seront « ne dis rien… » avant de me pousser vers la chambre et, déchaînée, de me faire l’amour. Nous n’avons pas ré-évoqué cette histoire : chaque fois que – après avoir tourné ma langue au moins 70 fois dans ma bouche – j’ai très prudemment essayé d’aborder le sujet, mon épouse a coupé court à toute discussion. J’en étais par moments presque à me demander si tout ça avait vraiment eu lieu, si le corps sublime de Julia offert aux caresses d’Anne ou si ma femme se tordant sous la langue de l’actrice n’avait pas été qu’un rêve ou un fantasme ! Il planait entre Anne et moi quelque chose de non résolu qui alourdissait l’atmosphère et perturbait notre relation. J’avoue que – en plus – la dernière phrase de Maud me trottait dans la tête, ce qui n’aidait pas beaucoup à retrouver ma tranquillité d’esprit. Le ...
    ... bon côté des choses, c’est que nos rapports sexuels avaient gagné en fréquence et en intensité, même si la fête était un peu gâchée (pour moi en tout cas) par le fait que c’était pas forcément grâce à moi. C’est dans ce climat un peu étrange que Maud a fini par appeler pour nous inviter un samedi soir. Ça n’a pas perturbé Anne outre mesure, car je pense qu’elle n’avait pas conscience que Maud avait assisté à son grand show lesbien, moi par contre je redoutais assez ce moment. Les pendules ont été remises à l’heure quand au dernier moment Maud nous a annoncé avoir croisé Julia et du coup en avoir profité pour l’inviter aussi, mais même si je voyais bien que des tas de choses se bousculaient dans sa tête, Anne n’a jamais évoqué la possibilité d’annuler. Du coup, je nous voyais bien aller à la catastrophe… Le grand soir est arrivé, Anne – joyeuse – s’est pomponnée comme pour un rendez-vous amoureux, ce qui m’a pas mal pincé le cœur. Elle a mis des bas, chose que d’habitude elle réserve à nos grands soirs, tout pour le grand jeu ! La catastrophe n’allait donc pas forcément être celle que j’avais imaginée au départ. Je me sentais comme un con avec nos fleurs et notre bouteille de vin en sonnant à la porte. Maud a ouvert, très très sexy et c’est vrai qu’elle sait faire la garce ! Et en plus elle a tout pour ça… Elle m’a déposé un baiser tellement au coin des lèvres qu’on aurait pu le croire sur la bouche, ça n’a pas calmé mes mauvais pressentiments, et ça n’a pas non plus échappé à ...
«1...345...8»