1. Hamburgers, orgasmes & E.T.


    Datte: 01/12/2017, Catégories: 2couples, copains, Oral 69, pénétratio, double, sf,

    ... fut une apothéose de couleurs vives qui me traversaient le cerveau, comme si j’étais prisonnier d’un kaléidoscope géant. Du bleu, du rouge, des flashes, partout autour de moi. Je ne savais pas où j’étais. Une brûlure dans ma tête. Je n’arrivais pas à ouvrir les yeux. Que se passait-il ? Je sentis quelque chose d’étrange se passer alors. J’ouvris les yeux, mais ce n’était pas moi qui l’avais décidé. C’était la chose. Elle avait dû s’enrouler autour de mon cerveau, comme pour les filles. Je vis Max, écroulé sur le sol, et l’autre masse de chair qui pénétrait en lui par les oreilles et la bouche. Les deux autres regagnaient les filles encore au sol. Je voulus tourner la tête, mais ne pus le faire. Pas plus que de cligner des yeux. Le contrôle de la créature était total. Je sentis ma main gauche se lever. Puis la droite. Puis ma bouche s’ouvrit. C’était effroyable. Je sentais mes muscles et mes membres qui obéissaient à quelqu’un d’autre. Je sentis mon corps qui se soulevait. Puis, je fus debout. J’essayai de hurler. De crier. Pas moyen. J’étais coincé. — Non non non ! hurla mon esprit. Vous ne pouvez pas contrôler mon corps ! Soudain, mes jambes se dérobèrent. Je vis le sol qui se rapprochait à toute allure. Bam ! Le choc me fit éclater le nez. Aucune onde de douleur. Je restai cloué au sol, hurlant dans mon crâne. — Partez ! Partez ! J’entendis l’une des filles qui pleurait hystériquement. Je voulus leur dire de se sauver mais n’y parvins pas. Mais… La chose sortait. Elle ...
    ... quittait mon corps. Je parvins à tourner légèrement la tête. Je sentais quelque chose couler de mes narines. C’était chaud et visqueux. Il partait. — Tumeur… J’eus un haut-le-cœur et fermai les yeux. — Tumeur… C’était la voix de Jennifer. — Ils peuvent… Je voyais la créature maintenant. On aurait dit une longue limace d’environ vingt centimètres. Elle puait. L’épouvantable odeur de vinaigre avait envahi l’appartement. Je relevai la tête, tremblant, luttant pour ne pas m’évanouir. — Tumeur… Ils peuvent pas… La chose grimpait le long de son corps et s’approchait de sa tête. Elle ferma les yeux, les joues baignées de larmes. — Contrôler ceux qui ont une tumeur, hoqueta-t-elle. Ce fut ses dernières paroles. Je contemplai, impuissant, ne sachant pas quoi faire. Mes yeux se baissèrent sur la créature sortie de moi. Elle virait vers une couleur verdâtre. Une tumeur ? Je fis quelques pas tremblants. Une idée, vite ! La cuisine. Je m’emparai d’une casserole et bafouillai : — Eau bouillante. Aussitôt, un petit tuyau sortit du plafond par un petit espace aménagé à cet effet. Je positionnai la casserole au-dessus, lorsqu’il fut à ma hauteur. De l’eau bouillante en sortit et vint remplir la casserole. Restriction d’eau. La merde. Lorsque la casserole fut presque pleine, je dis : — Stop. L’eau cessa de couler et le petit tuyau remonta progressivement. Je titubai jusqu’au salon. Max était inconscient. Aucune trace de la créature. Celle qui était sortie de moi gisait, presque verte à présent, sa ...