1. Chap IV BRIDOLINE Histoire véridique d'un jeu


    Datte: 06/12/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme Transexuels

    ... s'évanouirent ; elle ne se soucia plus de ménager son esclave ; sûre de la vigilance des deux Italiennes elle admit de nouveau Frida dans sa salle de bain et dans sa chambre à coucher et ne se gêna pas plus devant lui que devant un a****l familier. Elle faisait cependant quelque chose pour combattre le travail de la nature : elle incitait de plus en plus le jeune homme à se parer et à se parfumer, comptant bien qu'il trouverait là un dérivatif d'une efficacité peut-être insuffisante, mais tout de même appréciable.Elle trouvait très sot en somme de se priver des services de son esclave sous prétexte qu'il était travaillé par la puberté ; décidément elle passait outre et, pour jouir pleinement de cet être qu'elle avait conquis et façonné, elle organisait le genre de service décoratif et raffiné qui lui plaisait par-dessus tout. Frida ne devait point paraître devant elle autrement que coiffé, ondulé, frisé, parfumé, maquillé ; il devait soigner ses dessous, en particulier ses bas et ses chaussures, porter du linge fin, orné de rubans et de dentelles, changer de toilette plusieurs fois par jour, revêtir des robes fanfreluchées, légères, laisser nus ses bras dont la sévère discipline des gants lacés avait si heureusement féminisé les contours, décolleter largement une poitrine qui pouvait se laisser entrevoir depuis que, par un traitement approprié, la Comtesse d'Esseg avait réussi à créer autour des boutons deux fermes excroissances arrondies de façon à faire illusion.Ainsi vêtu ...
    ... avec une élégante coquetterie, Frida ne manquait pas de se couvrir de bijoux ; il avait des bagues à tous les doigts, portait souvent plusieurs colliers à la fois et glissait de nombreux bracelets, choisis de façon à se placer au poignet, à l'avant-bras, au-dessus du coude et dans le haut du bras. Il n'oubliait pas de varier ses boucles d'oreille et de porter tour à tour les diverses paires que lui avait données la Comtesse ; solitaires et dormeuses, perles et turquoises, jais et corail, anneaux et pendeloques, boucles de tout genre, de toutes formes, petites et grosses, lourdes et légères, extrêmement modernes ou, au contraire, reproduisant des bijoux antiques. Ces riches et gracieux pendants encadraient de la façon la plus seyante le joli visage dont chacun flattait la beauté et en modifiait le caractère.Rien de choquant d'ailleurs dans ce travestissement, ces atours, ces parures : le corps avait été modelé suivant des lignes féminines ; le port constant des chaussures à talons prodigieusement élevés avait rendu définitifs la cambrure du pied, la marche à petits pas, le relèvement de la croupe bombée ; enfin le visage était absolument glabre et le maquillage imposé ne laissait même pas soupçonner les traces de l'épilation minutieuse, complète, à laquelle Myrtile avait fait procéder dès le début de sa prise de possession.Le jeune Fred de Montignac était incontestablement devenu femme en ce qui concerne la coquetterie, c'était pour lui un plaisir véritable et très vif que de ...