1. Rêve d'amour


    Datte: 06/12/2017, Catégories: hh, voisins, campagne, train, revede, Oral hdanus, hsodo, fantastiqu, inithh, Gay

    ... J’admets que j’ai vécu avec toi quelque chose de formidable, quelque chose qui a changé ma vie, qui m’a révélé des vérités insoupçonnées, quelque chose que je n’oublierai jamais. Mais maintenant, tu n’as plus rien m’apporter. Un petit pédé plus ou moins efféminé comme toi ne me sert plus à rien. Tu m’as fait connaître la plus grande des jouissances ; mais avec toi, c’était seulement bien gentillet : ce dont j’ai besoin, c’est d’un mec vraiment viril, avec une bonne grosse queue toujours prête à me donner du plaisir, un mec qui ne pense qu’à me baiser profondément, violemment, sans sentiment, sans prise de tête. Je veux un macho, un homme, un vrai, pas une espèce de lopette. Toi, tu n’es plus en mesure de me faire jouir vraiment. Pour moi, tu es bon à jeter. Adrien ruisselait de larmes. Les insultes lui firent perdre toute contenance. — Salaud ! hurla-t-il en se précipitant vers le lit. Vous êtes des salauds tous les deux ! Et il se mit à les frapper à coups de poings et de pieds. Les deux hommes en furent tellement surpris qu’ils ne répliquèrent pas. Alors, sur la table de nuit, Adrien avisa un pistolet. Dans un état second, il ne se demanda pas ce qu’il pouvait bien faire là, s’il était chargé, ou comment un tel engin pouvait bien s’utiliser. Il prit l’arme en main sans réfléchir, presque sans le savoir. Sans même viser, il tira vers les deux amants. — Salauds, salauds, vous êtes des salauds ! Les draps blancs se teintèrent de rouge… Puis soudain, plus rien ne répondit à ...
    ... ses pressions sur la gâchette. Sans doute le chargeur était-il vide… Ce fut l’absence d’explosions qui fit reprendre conscience à Adrien. Il ouvrit les yeux et se trouva chez lui, seul dans sa chambre, sans la moindre arme à portée de main… Il était en larmes, secoué de tremblements irrépressibles. — Je les hais, tous les deux, se dit-il, mais heureusement quand même que ce n’était qu’un rêve, je ne crois pas que ma raison aurait résisté si je les avais vraiment tués… Un meurtre virtuel, ça me suffit amplement. J’espère au moins qu’ils auront vécu cette scène comme moi, ce sera ma vengeance… Il se jeta sur le lit et sombra dans un sommeil agité. *** Le train entra en gare. Ni Jérôme ni Pierre n’étaient sur le quai. Dans le groupe de leurs copains machos, la mine grave et la voix basse, on pérorait à qui mieux mieux. Tout le monde s’installa à bord de l’autorail qui démarra et prit de la vitesse ; les deux retardataires n’étaient pas arrivés… Adrien était étreint par l’angoisse : quelque chose clochait, c’était certain ; les voyageurs ne se comportaient pas de la manière habituelle. En fait, il savait déjà ce dont il s’agissait, mais refusait de se l’avouer. Peu à peu, les murmures s’amplifièrent autour de lui, et, tendant l’oreille, il finit par entendre une conversation qui, bien qu’il s’y attendît, le pétrifia : — Alors, comme ça, disait l’un des garçons, ils étaient pédés ? Ils couchaient ensemble ? Je n’arrive pas à y croire !— Évidemment, on n’en a pas la preuve formelle ; ...