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Le disque de Ruellan
Datte: 08/12/2017, Catégories: sf,
... s’écoulent. Je fais glisser les bretelles de ma robe ; quelques pas de côté, et je suis nue contre lui. Une bosse durcit son pantalon. Je tends la bouche vers la sienne, il m’embrasse. Mes mains s’activent et son pantalon rejoint ma robe, son caleçon aussi. Il enlève lui-même sa chemise et me dépose sur son bureau. Ses lèvres se posent sur mon pubis. Je caresse ses cheveux et je presse mon épaule contre mon lobe, déclenchant un signal pour la brigade de la GCJ qui attend derrière la porte. La porte explose sous les coups de bélier ; John n’a pas le temps de se relever qu’il est mitraillé par plusieurs appareils photo, sa tête retenue entre mes cuisses. — Position interdite. Décret d’application D832 bis du 25 septembre 2021. En vertu de la loi L28-1, vous allez être inculpé et traduit devant le tribunal des mœurs d’EDEN-3. Tout ce que vous pourrez dire…— Salope ! Mais tu couleras avec moi.— Oui, je sais, mais Val vivra. — Monsieur John Ritter, vous êtes condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité dans le bagne Cayenne-2. Aucune clémence, aucune remise de peine ne pourront vous êtes accordées. Vous ne pouvez faire appel de cette décision. Affaire suivante, n° 47-85 du 23 juin 2027. Mademoiselle Claire Finster, levez-vous. Je me lève, mais John ne se laisse pas emmener. — J’ai des preuves, j’ai des photos, des enregistrements… Oligarque, tu vas payer ! Tu entends ? Tu vas payer ! Oui, l’Oligarque va payer, sans doute. Et puis c’était le coup de pouce que je pouvais ...
... donner à Val, le dernier. Sans avoir pu la revoir. C’est mieux ainsi. John est sortimanu militari du tribunal. Lui, en tant qu’homme, échappe à la peine de trouillotine. Je n’aurai pas cette chance. — Mademoiselle Claire Finster, vous êtes condamnée à la trouillotine jusqu’à ce que mort s’ensuive. Vous ne pouvez faire appel de cette décision. La sentence sera exécutée ce jour en place publique à 12 heures. Les problèmes d’engorgement des tribunaux ont vite été réglés en 2022. Ceux des prisons aussi. Je ne résiste pas. J’entends à peine la voix du juge : — Affaire suivante, n° 47-86 du 23 juin 2027. Mademoiselle Valérie Solitz, par contumace.— Quoi ? Mais non, on m’avait promis…— Faites taire la condamnée. On me fait avancer, bâillonnée, vers la trouillotine. Je contemple avec dégoût son double pal, les électrodes qui pendent à son sommet. Mes vêtements me sont arrachés. Le bourreau m’installe ; je suis maintenue en l’air, avec une inclinaison scientifiquement calculée de 32,5 degrés, par deux barres métalliques qui me rentrent violemment dans le vagin et dans l’anus. Je pleure, mais ne peux crier. Mes pieds pendent lamentablement ; mes bras sont retenus en arrière et attachés à la trouillotine. Les électrodes sont placées sur mon visage, mon crâne rasé à la va-vite, ma colonne vertébrale. J’entends un bruit de métal. On amène une deuxième trouillotine.« Non, pitié, pas ça ! » Val y est installée à son tour. Elle n’est pas bâillonnée. Je parviens à tourner la tête vers elle ; je la ...