1. Mystérieuse Nathalie


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, revede, Oral pénétratio, fantastiqu,

    ... — J’ai pris l’apparence de Zoé, celle avec qui tu as joui l’autre soir. Je m’approchai doucement de la chatte en me mettant à genoux à sa hauteur. Elle vint vers moi et me lécha les doigts de sa petite langue rose. Je caressai son soyeux pelage blanc, elle ronronnait de plaisir sous mes doigts. — Je t’aime, lui dis-je, je t’aime à la folie. Ensuite, il se passa quelque chose d’indescriptible. Le salon fut envahi d’un nuage blanc, on aurait dit une épaisse brume. Je ne distinguai plus ni les murs, ni les meubles, ni Zoé d’ailleurs. — Avance, dit une voix C’était Nathalie, je me laissai guider par elle. Je marchai dans du sable et de la rocaille. Mes pieds nus me faisaient souffrir. Habillé d’un bermuda et d’un vieux t-shirt, je devais avoir l’air d’un routard bien pâle. La brune s’estompait progressivement. Je distinguai devant moi une muraille énorme, dont il m’était impossible d’apercevoir le sommet. Soudain, je vis la vieille dame venir vers moi, habillée d’une tunique vert olive. Ses yeux étaient entourés de Khôl. — Suivez-moi, jeune homme. Je la suivis sans demander mon reste, curieux et effrayé à la fois. Mon cœur battait la chamade, la sueur perlait à mon front. Nous pénétrâmes, par une porte immense, dans une salle encore plus grande. D’énormes dalles affinaient le sol. De toutes parts, brûlaient des torches qui éclairaient cette majestueuse beauté des lieux. Je me sentis infiniment petit dans ce temple dédié à Bastet. Maintenant, je me rendais compte à quel point je ...
    ... m’étais fourvoyé en réfutant les allégations de Nathalie. Cependant, mon émerveillement était complet. Je me retrouvai au pied d’un escalier en pierre, au sommet duquel une forme humaine était assise sur un trône qui me semblait en or. Le soleil illuminait cet endroit, je ne parvenais pas à voir distinctement l’être au-dessus de moi. La servante quitta le temple. Je me retrouvai seul avec la divinité. — Approche mon beau, n’aie aucune crainte, tu es sous ma protection, me lança la personne assise en haut de l’escalier. Nathalie, cette voix, je la reconnaîtrai entre toutes. Mes genoux tremblaient, je haletai en gravissant les marches. Mon arrogance d’il y a quelques minutes avait fait place à une humilité que je ne me connaissais pas. J’arrivai enfin au sommet, et Ô surprise, personne ne m’attendait. Le trône était superbement incrusté de pierres précieuses. L’armature était en or massif, gravé par des figurines de chats. — Je suis là. Je me retournai. Derrière un énorme pilier, je vis ma bien-aimée. Je restai de longs instants à la regarder, admirant sa tunique qui moulait divinement chaque courbe de son corps. Cette femme que j’avais caressée, aimée, je la revoyais ici dans une quatrième dimension. — Tu m’as manqué, me dit-elle. Je la vis marcher, … ou bondir ? Sa tunique de soie blanche, ses cheveux noirs, son regard envoûtant, ses yeux verts, fondirent sur moi. Enlacés tels deux adolescents, nous nous embrassâmes longuement, doucement, très lentement. Le corps de Nathalie ...