Lutte des classes
Datte: 12/12/2017,
Catégories:
fh,
amour,
nonéro,
... travail. Mais tout est vite réglé, le patron ne dirige plus rien, il suit les affaires, mais ne décide plus. Il s’est épanché sur sa vie, a parlé du jour où il disparaîtrait. Julien a voulu protester. Paul lui a mis la main sur le bras : — Je sais où j’en suis. Je suis en rémission, cela peut durer un mois, un an, peut-être deux, mais guère plus. Et ce qui me fait de la peine, c’est de quitter les miens certes, mais surtout de voir Annie se sacrifier pour moi. Elle me soigne avec tellement d’amour, dirige avec toi la boîte. Une femme jeune comme elle a d’autres besoins. Je voudrais qu’elle me soit infidèle, au moins elle vivrait. Et je remercierais le ciel, et l’homme qui la contenterait.— Mais qu’est-ce que tu dis, tu es fou ! Elle t’aime trop. Et puis comment veux-tu qu’elle trouve le temps, elle est débordée.— Je le sais, je lui ai dit que ça ne compterait pas, que cela me ferait même plaisir, mais elle refuse. Le bruit des pas d’Annie dans l’escalier a interrompu leur conversation. Julien les a quitté, pressé de rentrer après cette discussion. Il a compris le sens de la demande de Paul. Mais il ne peut pas malgré son désir. La sonnerie du téléphone tire Julien de son sommeil. C’est Annie affolée, elle vient d’appeler le SAMU, Paul étouffe, elle est perdue. Julien arrive au moment où l’on embarque le malade. Il va aller à l’hôpital, Annie reste avec les enfants. Dans la salle d’examen, Paul prend la main de Julien, lui fait signe de se pencher. — Inutile que tu restes ...
... ici. Va auprès d’Annie la rassurer, la consoler. Elle a besoin de toi, rends moi service, aime-la. » C’est complètement bouleversé qu’il obéit. Elle attendait des nouvelles. Elle a ouvert la porte, est tombée en pleurs dans ses bras. Le peignoir est entrouvert et il sent contre lui ce corps qu’il désire. Il a en plus la consigne d’en user, de le satisfaire. Et ses sens réagissent, son sexe est tendu dans son pantalon, elle ne peut l’ignorer. Ils montent l’escalier. Son bras autour de la taille, il la soutient. Elle l’entraîne dans sa chambre, quitte son peignoir et s’allonge. De la main elle le fait asseoir à côté d’elle, puis lui prend la tête et l’embrasse. Il ne résiste pas longtemps et leurs langues s’enlacent. — Ne me prends pas pour une pute. Avant de partir, Paul m’a fait promettre de me donner à toi. J’en ai envie depuis longtemps, mais je ne voulais pas. Je te jure que c’est vrai !— Je te crois sans peine, il vient de me dire la même chose.— Alors, aimons-nous. » Ils se sont mis nus, et se sont aimés calmement, tranquillement, comme des amants qui se connaissent bien. Il l’a longuement caressée, sur les seins, la fourche, jusqu’elle geigne de plaisir. Puis il l’a prise lentement, et l’a amenée à un autre orgasme et a pris son plaisir seulement à ce moment là. Couchés cote à cote, ils étaient bien. Ils sont heureux, cette détente sexuelle leur était nécessaire. Ils savent qu’il n’y a aucun sentiment amoureux entre eux. Ils se sont séparés et Julien est allé dans la ...